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05 janvier 2012

Retour au bercail

Clin d’œil. Le garçon au guichet de l'agence de voyages a de très beaux yeux bleus et un sourire qui ferait fondre la banquise. pas besoin de cela puisqu'elle fond à grande vitesse. Indécente plaisanterie. On ne rigole pas avec le réchauffement climatique. Retour dans le froid mais plein de joie. Bonheur de retrouver la maison, la rue, les voisins, les amis. Demain le bureau, le bar favori, la salle de gym. Et le blog.

Joie et bonheur de ce mois de janvier qui commence. retrouvailles avec David, Paul, Craig et les autres. Brinkley me fait une fête d'enfer. Pas le chat qui boude et ne vient pas tout de suite, comme pour marquer sa désapprobation devant tant d'animation. Il daigne se lever du canapé, jette un regard méprisant vers nous, s'étire, et retourne se coucher... 

Bonheur de retrouver New York City, même si le temps n'est pas beau et qu'il fait bien plus froid (mais moins que d'habitude) qu'en France... Le jour de Noël, nous avons pris le café sur la terrasse. La pluie ne tombait plus, la campagne sentait bon comme toujours après une averse et le ciel était dégagé comme en automne. Le thermomètre marque à peine 2° en dessous de zéro. J'ai connu des débuits d'années bien plus proches des -10° !  Joie aussi de retrouver mon ami, mon frère, mon amant. Joie de cette complicité tranquille, de cette relation paisible où personne ne cherche à dominer l'autre, à en imposer. Relation affective dense et irraisonnée, faite de confiance et de tendresse que je sais être rare et admirée par ceux qui nous entourent. Mon compagnon est discret mais omniprésent, doux mais viril, patient mais exubérant et par dessus tout merveilleusement bien élevé, inventif et posé. Notre relation coule de source. Notre amour se renouvelle jour après jour et, dieu voulant, nous vieillirons ensemble...


2 commentaires:

Géraud a dit…

Vieillir ensemble, c'est le noeud gordien. Quand mon ami m'a quitté après de nombreuses années, c'est le fait de ne pas vieillir avec lui, la possibilité de vieillir seul, qui m'a paru - et reste - l'élément le plus inquiétant, alors qu'autrefois, je me disais plutôt qu'on a qu'une vie, et l'immensité des relations envisageables était plutôt un sujet d'excitation que d'angoisse, de lassitude avant même d'avoir commencé ...

Hadrianus a dit…

Et aujourd'hui Géraud,qu'en est-il ?