En te levant ce matin-là, tu m'as dit simplement - paraphrasant sans le deviner Paul quand il écrit à Ernst dans le magnifique roman de Stephan Spender, "Le Temple" - "S'il y a bien une chose que m'aient apprise mes années de collège, c'est que l'on doit tenir ses promesses aussi futiles soient-elles et ne jamais rompre un contrat avec ceux qu'on aime. Je t'ai promis de ne jamais renoncer à notre vie commune." Pourtant, tu as accepté cette mission au Japon pour quatre mois. Quatre longs mois loin de chez nous. loin de moi, de notre vie. De notre amour. Je sais que cela est bien pour toi, ta carrière. Je sais aussi que tu as accepté sans rien dire mes séjours en Angleterre, mes retours en France, mes voyages professionnels aux quatre coins d'Amérique. Mais ta tristesse ce matin était visible. Une très jolie preuve d'amour. Virile et tendre à la fois. Rien ne changera, tu le sais comme je le sais. Joie, joie, pleurs de joie...
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