01 octobre 2008
Aimez-vous le base-ball ? | 01 octobre 2008
Moi avec des mecs comme ça, j'adore ! Chaud chaud le match !
Delicatessen | 01 octobre 2008
J'ai dîné l'autre soir dans un restaurant spécialisé dans les "delicatessen", cette nourriture d'origine juive venue d'Europe centrale avec les émigrants dans les années 20. C'est le nom du restaurant situé dans Prince Street, en fait une sorte de brasserie, toujours bondé et sympathique. On y mange bien pour pas très cher et la carte des vins est bien fournie. je crois que Frank Bruni, le critique du New York Times n'a pas aimé car il l'a éreinté dans un article mais moi j'ai trouvé ça très bien. Il faut dire que j'étais en compagnie des gens que j'aime, le vin était bon, servi comme il faut et l'ambiance ultra sympa ! Le chef est d'origine chinoise et l'endroit est très design. Ici, ils disent qu'il a un look européen (!). A l'étage une salle superbe dans les bleus et verts. l'escalier très fashion est recouvert de lattes de bois posées d'une manière très en vogue. C'est propre, net, efficace mais en même temps plein de fantaisie et de gaité et c'est archi plein tout le temps.
08 septembre 2008
C'est la grande mode | 08 septembre 2008
Vous aimez vous les barbes naissantes ? Quand au petit matin le garçon qui dort à côté de vous pique un peu. La peau en feu vous en redemandez ou vous le poussez vers la salle de bain pour qu'il se rase et revient vous faire un câlin avec la peu douce ? Moi j'aime bien quand sur la peau d'un visage, hâlée, douce et tendue poussent des poils drus à peine visibles. Mon ami et moi sommes relativement glabres. Lui est blond, je suis brun. Mais nous avons la chance de n'être pas poilus. La mode est à la fois aux corps imberbes (c'est vrai que c'est plus joli un buste musclé et des cuisses lisses) et à la barbe courte savamment sauvage. Hmmm!!!
J'avais 15 ans | 08 septembre 2008
J'avais à peine 15 ans, peut-être 16, quand j'ai découvert cette photo dans un magazine. C'était chez un de mes cousins à Bordeaux. Sous une pile de Lucky Luke et d'Astérix, il y avait une revue pour mecs appelée "Samouraï". Seul dans sa chambre (je me souviens qu'il était allé se doucher après un après-midi passé à jouer au tennis). Ce garçon qui dort du sommeil du juste avait notre âge. On devinait sa nudité sous les draps. Dormait-il vraiment ou faisait-il semblant ?
L'ombre de son pubis qui dépassait des draps fins, la bosse de son sexe mise en valeur par le plissé des draps. Chaud. Quand David (mon cousin) sortit de sa salle de bains, torse nu, la taille entourée d'une serviette de bain, je l'aurai littéralement violé sur le champ si j'avais été moins coincé. Avant de découvrir ce magazine gay (soft- nous sommes au début des années 90), je ne savais pas qu'il s'intéressait aux garçons. c'est vrai qu'il aimait parader à moitié nu quand nous étions ensemble avec nos autres cousins, l'été au Moulleau ou à Saint Jean de Luz chez notre grand-mère.
Une nuit, il s'était glissé contre moi en montant dans le lit que nous partagions chez nos grands-parents. En slip tous les deux, il avait longuement frotté son sexe contre le mien en rigolant et en proférant des paroles qui se voulaient vulgaire "alors ma poule, on bande ? Tu veux me la mettre". Je ricanais bêtement avant de me tourner gêné. Je bandais en effet et j'avais bien vu que lui aussi, mais cela s'arrêta là.
Ce jour-là donc, avec cette photo et ce magazine planqué sous des BD, je compris qu'il était pédé. Pour ce qui me concerne, je ne le savais pas encore. Le sais-je vraiment aujourd'hui où le désir d'enfant me taraude de plus en plus, et où les gays new-yorkais que je croise souvent m'horripilent et me dégoûtent ?
L'ombre de son pubis qui dépassait des draps fins, la bosse de son sexe mise en valeur par le plissé des draps. Chaud. Quand David (mon cousin) sortit de sa salle de bains, torse nu, la taille entourée d'une serviette de bain, je l'aurai littéralement violé sur le champ si j'avais été moins coincé. Avant de découvrir ce magazine gay (soft- nous sommes au début des années 90), je ne savais pas qu'il s'intéressait aux garçons. c'est vrai qu'il aimait parader à moitié nu quand nous étions ensemble avec nos autres cousins, l'été au Moulleau ou à Saint Jean de Luz chez notre grand-mère.
Une nuit, il s'était glissé contre moi en montant dans le lit que nous partagions chez nos grands-parents. En slip tous les deux, il avait longuement frotté son sexe contre le mien en rigolant et en proférant des paroles qui se voulaient vulgaire "alors ma poule, on bande ? Tu veux me la mettre". Je ricanais bêtement avant de me tourner gêné. Je bandais en effet et j'avais bien vu que lui aussi, mais cela s'arrêta là.
Ce jour-là donc, avec cette photo et ce magazine planqué sous des BD, je compris qu'il était pédé. Pour ce qui me concerne, je ne le savais pas encore. Le sais-je vraiment aujourd'hui où le désir d'enfant me taraude de plus en plus, et où les gays new-yorkais que je croise souvent m'horripilent et me dégoûtent ?
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coquin ! | 08 septembre 2008
Sans commentaire... Il attend quoi ? Il pose ou bien il a trop chaud. On dirait ces photos de nouveau-né comme on en faisait dans les années 1900, nus comme un vers sur une fourrure. Une promesse... Merci à Phil qui vient de m'envoyer cette photo trouvée sur un site sympathique dont j'ai oublié le nom.
05 septembre 2008
Après une longue absence | 05 septembre 2008
Me revoilà. désolé amis lecteurs j'ai été longtemps absent. je m'occupe depuis le mois d'août d'une affaire de négoce tout en continuant mes occupations de banquier fatigué. Le vin c'est tout de même mieux que la bourse. Voilà New York on the Fall. Il fait bon, il fait beau et l'effervescence des prochaines élections présidentielles gagne tout le monde. Obama ou Mc Cain ? Vous devinez ma préférence mais le vieux républicain est habile. Ce n'est pas joué. Croisons les doigts. mais Obama peut décevoir comme Mc Cain peut surprendre. il a toujours été surprenant d'ailleurs, prenant souvent à contrepied ses amis conservateurs. Mais il a 72 ans ce qui ferait de lui le plus vieux président arrivant à la Maison Blanche de l'histoire des États-Unis. Obama est parfois déplaisant. trop lisse, trop propre, trop parfait mais il est différent. Si on met de côté le fait qu'il soit métis et que sa femme est noire, il reste un pur produit de l'establishment de Washington. Pas nouveau nouveau comme profil tout de même. Mais wait and see. En tout cas chez mes amis américains qui vont tous se déplacer pour voter (cette fois-ci !), il n'y en a pas un pour hésiter : ce sera pour Obama !
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26 juin 2008
22 juin 2008
Animula vagula blandula... | 22 juin 2008
La nuit tombée. La ville n'est plus qu'ombres et lumières. Les immeubles éclairés, les faisceaux jaunes, rouges et blancs qui se déplacent en bas dans les rues. Un grondement lointain qui nous parvient assourdi par les fenêtres de l'appartement. Billie Holiday chante dans le salon. Près de la cheminée, Brinkley dort sur son gros coussin. David vient de sortir de la douche. Il est nu, la taille entourée d'une grande serviette blanche. J'aime le trait un peu épais qui se détache droit, attirant, une bosse suggestive sous le tissu éponge... Ses cheveux encore mouillés lui donnent un air de pâtre de l'ancienne mythologie. La vraie. Qu'il est beau. Sa peau est hâlée, veloutée, terriblement lisse, imberbe. Ses muscles saillants, ses larges épaules pleines de tâches de rousseur attendent mes lèvres. Nous allons dormir ensemble cette nuit, pour la première fois depuis trois semaines. J'étais sans cesse en déplacement et maintenant qu'il travaille sur sa thèse, il ne peut me suivre comme nous le faisions avant. Nous nous connaissons depuis quatre ans maintenant. Quatre années merveilleuses.
Pourtant je me suis toujours refusé à le considérer comme mon conjoint. Je suis peut-être vieux-jeu, voire hypocrite aux yeux de certains, mais je ne puis me faire à l'idée que deux garçons puissent vivre ensemble et être considérés par les autres comme un couple rangé, monsieur et madame avec le chien comme substitut de gamin... David est moi sommes amants, nous sommes liés comme Achille et Patrocle, Alexandre et Ephestion. Mais nous sommes deux hommes, deux mâles qui avons en commun mille choses, à commencer par notre plaisir, le désir du corps de l'autre, mais ce n'est pas mon homme, mon mari (encore moins "ma femme" comme disent certains homos par provocation), c'est mon ami, mon amant aussi. Point. J'ai hâte de me déshabiller, de me glisser dans notre lit et de sentir son corps contre le mien. Notre plaisir échangé, partagé, nous nous endormirons, nus, l'un contre l'autre.
Pourtant je me suis toujours refusé à le considérer comme mon conjoint. Je suis peut-être vieux-jeu, voire hypocrite aux yeux de certains, mais je ne puis me faire à l'idée que deux garçons puissent vivre ensemble et être considérés par les autres comme un couple rangé, monsieur et madame avec le chien comme substitut de gamin... David est moi sommes amants, nous sommes liés comme Achille et Patrocle, Alexandre et Ephestion. Mais nous sommes deux hommes, deux mâles qui avons en commun mille choses, à commencer par notre plaisir, le désir du corps de l'autre, mais ce n'est pas mon homme, mon mari (encore moins "ma femme" comme disent certains homos par provocation), c'est mon ami, mon amant aussi. Point. J'ai hâte de me déshabiller, de me glisser dans notre lit et de sentir son corps contre le mien. Notre plaisir échangé, partagé, nous nous endormirons, nus, l'un contre l'autre.
Billie Holiday chante dans le salon. Il pleut dehors. Le chien rêve en gémissant sur son gros coussin, au pied de la cheminée. David vient de me tendre la main. Sa serviette posée sur une épaule, il ressemble à une statue de Phidias... Je vais me coucher.
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08 mars 2008
10 janvier 2008
16 mars 2007
Mystery Date
Le fameux jeu de Milton Bradley, "Mystery Date" est né au début des années 60. Des générations de filles l'ont reu en cadeau et bien des garçons ont joué avec aux États Unis. Cela a donné de nombreuses parodies et des scènes de film très drôles. Rien que la publicité originale est un monument.
15 janvier 2007
Bien commencer l'année
C'est le temps des résolutions, non ? Moi j'ai décidé de faire un peu plus de sport, de me rendre à la banque à pied, de prendre mon vélo le week end, de remonter à cheval quand nous allons à la campagne et de mettre moins de sucre dans mon tea !
Bon et puis je vais écrire plus souvent aux membres de ma famille. Certains vieillissent et je veux maintenir avec eux des liens vivants le plus longtemps possible. Une de mes tantes, norvégienne, a presque 90 ans. Fragile, elle est souvent malade mais ses fils veillent sur elle. Difficile, l'un vit en Égypte, l'autre en Autriche et le troisième est enseignant ici, à New York. C'est elle qui m'a appris à me déterminer, à maintenir comme la devise de sa famille qui curieusement est la même que celle de la reine de Hollande, "je maintiendrai". Grâce à elle j'ai compris que vivre et aimer un garçon n'était pas une tare mais que je devais accepter l'idée de ne pas pouvoir fonder de famille si je ne me mariais pas avec une fille. Voilà d'où vient ma foi dans la "normalité" en tout cas pou ce qui est du couple hétérosexuel et des enfants.
Bisexuel, je récuse avec conviction l'homoparentalité et le mariage homo. Cela ne me fait pas que des amis ici et à San Francisco ! Mais bon, j'assume. J'aime les garçons, j'ai plus de plaisir aujourd'hui à coucher avec quelqu'un du même sexe, si possible du même âge ou plus jeune mais peut-être un jour, aurai-je envie, comme du temps de mon adolescence du corps d'une femme et que je sentirai l'appel de la paternité... Cela ne veut pas dire que je participe de l'homophobie. Il faut accepter l'idée, sans culpabilité ni complexe, que nos choix sexuels ne sont pas "la" norme, mais une voie différente qui, si elle doit être acceptée, tolérée et respectée, n'en restera jamais qu'une norme différente de ce qui est vécu par la majorité des êtres humains. Pourtant depuis le temps, je suis intimement persuadé que cette attirance pour les autres nous-mêmes est en sommeil en chacun de nous. J'ai rarement rencontré un garçon qui ne tressaille pas au fond de lui devant un magnifique corps viril et, s'il se refuse de l'admettre, le trouble en lui est délicieusement excitant. L'éducation, le regard des autres, la peur aussi, tout contribue à ce qu'il se mente. Les plus sensibles, les plus honnêtes et souvent les plus purs, se laissent un jour aller et certains changent alors de route. d'autres reprennent le chemin commun et conservent au fond de leur cœur, dans les tréfonds de leur mémoire et sur leur peau, la douce trace d'un amour étrange dont ils n'auraient jamais soupçonné la force et la beauté. Peu de femmes après seront capables de leur faire oublier cette extase d'un instant, avec un autre soi-même...
30 décembre 2006
Ted
Rigolade avec Ted et David avant de partir, au Midnight Express Diner, à l'angle de la 89e et de la 2e rue, tout près de la maison. un lieu que Brinkley rêve de connaître tellement il prend du temps à humer les poubelles et les alentours quand nous le promenons par ici ! Une partie de fou-rire comme on n'en avait pas eu depuis longtemps. cela a démarré avec une pauvre fille, plus que grosse qui n'arrivait pas à sortir du restaurant avec ses sacs et qui s'énervait, rugissant de colère. le serveur tout fluet qui a voulu l'aider a glissé et s'est rattrapé de justesse pour ne pas écraser l'assiette d'un type complètement abasourdi devant le spectacle de la donzelle énorme. Je ne sais plus ce que Ted ou David ont pu dire, mais nous avons failli nous étouffer ! J'aime bien ce diner, snack chic proposant des plats typiques d'ici et super bons.
James Brown à l'Appolo pour la dernière fois
James Brown est mort. Il y avait le 28 décembre, à l'Appolo Theatre une méga cérémonie pour lui rendre hommage. En voici quelques clichés. C'est ça New York aussi, l'émotion débordante dans la joie comme dans le chagrin et une grande communion entre les gens.Dans le plus grand désordre des stars et des anonymes sont venus rendre hommage au musicien. Arrivé sur un catafalque blanc tiré par un cheval, la dépouille de James Brown a été exposée sur la scène du théâtre pour que le public puisse se recueillir et défiler devant... Je n'y étais pas mais je dois dire que je le préfère vivant que mort. C'est fou cette manie d'exposer les cadavres !
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