19 août 2014
18 août 2014
Délices de l'été
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Apparition
Je me souviens de la première fois où je t'ai aperçu, sur la plage, tu descendais par le chemin de la dune, loin derrière tes amis qui arrivaient en courant. Tu marchais doucement, chacun de tes gestes avaient l'élégance et la grâce d'un jeune faon. cette manière de porter ta serviette, ton sac dont les lanières mettaient en valeur de jolis pectoraux d'athlète en herbe, cette poitrine si joliment bombée que j'ai si souvent caressée pendant ces trop courtes années où je fus comblé par ta présence à mes côtés, le jour comme la nuit... Ton profil qui se détachait sur le bleu du ciel...
Tout bascula dans ma vie en un instant. Je devais te parler, m'approcher de toi et te donner ma vie, mes biens, mon cœur et mon âme. Tu m'as dit bien plus tard, un soir en revenant du gymnase, que tu avais senti mon regard en arrivant sur la plage. et puis tu m'as dit aussi que tu t'étais levé ce jour-là avec la certitude qu'un évènement important allait se produire. Tu pensais à Agreste dont tu étais un peu amoureux et qui avait plusieurs fois répondu à tes sourires sans aller plus avant. Tu savais... Il aura fallu cette tempête, le ciel si clair soudain changé en sombres nuages, la mer rugissante, la foule un instant plus tôt alanguie sur le sable et dans les rochers qui fuyait l'orage et la pluie, pour que nous puissions nous rencontrer enfin. tu étais nu et trempé, tes jolies boucles trempées collaient à ton visage te donnant un air d'enfant triste. Sous les grondements du tonnerre, dans l'obscurité qui recouvrait les lieux, tu semblais incarner la grâce et la fraîcheur de l'été, la pureté des ciels d'Italie, la perfection de la lumière qui irradie la Grande Grèce au matin. J'étais prêt à adorer mon nouveau dieu, celui que j'avais depuis toujours attendu.
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12 août 2014
11 août 2014
Demi-dieux
Non, vraiment, n'en déplaise à certains, la beauté diaphane des garçons, cette vénusté qui passe si vite et rend leur proximité divine et précieuse, l'emporte largement sur celle des filles. Avec les garçons, l'amour est simple, toujours ardent. Leur hésitation même parfois est un jeu di doux. Ils sont l'image en mieux de ce que nous étions lorsque nous sommes plus âgés, le reflet de ce que nous sommes quand nous partageons le même nombre d'années qu'eux, un rivage où l'on rêve d'aborder...
10 août 2014
Quand l'été bat son plein, le désir est présent
Aussi loin que mes souvenirs me ramènent, j'ai toujours aimé l'été. La plage, la mer, le soleil, la chaleur. Ces quelques mois où le corps ressent vraiment son appartenance à l'univers et où il communie vraiment avec la nature. Je n'avais pas dix sept ans quand j'ai vécu ma première expérience de communion absolue avec la nature. C'était au Portugal, quelque part près de Lisbonne. Une lagune non loin de l'océan. Mes parents étaient invités par un inénarrable vieil aristocrate toujours alcoolisé mais imperturbablement élégant. Il nous avait logé dans un bungalow tout en bois construit autour de vieux pins. Je n'avais pas tout à fait dix sept ans. Je passais mes journées dans l'eau, plongeant et nageant. Sur la plage, des pêcheurs allaient et venaient. Parfois, je me dorais au soleil sur une barque amarrée à quelques mètres du rivage. Un matin où je n'avais pas voulu accompagner mes parents qui allaient visiter un château dans les environs avec notre marquis, j'avais vite rejoint la plage. Les pêcheurs étaient assez nombreux ce matin-là et il y avait, deux cent mètres plus loin, protégée par des arbres et des broussailles, une petite anse un peu plus éloignée où personne ne venait. J'aimais beaucoup l'endroit. Une cabane avait dû servir d'abri à un pêcheur. Elle était abandonnée. J'y avais trouvé une chaise longue, un vieux filet, des nasses desséchées. C'est là que je m'installais. Ma serviette, ma bouteille de Coca, et ma radio, ce transistor de la marque Sokol qu'on m'avait offert pour mes quinze ans. Je ne sais plus si j'avais un livre avec moi. .. Je m'étais déshabillé, rêvant de me mettre nu mais n'osant jamais le faire. Le contact avec l'eau avait été délicieux. elle était fraîche encore, un vent venu de l'océan parfumait l'atmosphère et il n'y avait pas d'autre bruit que le ressac des vagues et ma radio. Un garçon apparut soudain, visiblement étonné de trouver quelqu'un à cet endroit. C'était le fils d'un pêcheur que j'avais déjà croisé devant le bungalow un soir où les pêcheurs avaient préparé une grillade de poissons pour nous. Nous nous étions à peine regardés. Mais j'avais eu le temps de contempler sa musculature et la belle couleur de sa peau.
Après un premier mouvement d'hésitation, le garçon s'avança. Il ne parlait pas français et je baragouinais quelques mots de portugais. Gênés et impatients l'un et l'autre, nous ne cherchions pas à entamer une conversation. allongé sur ma serviette, je m'étais appuyé sur le dos, tournant ostensiblement mon regard vers l'endroit opposé où le garçon se tenait. Il posa sa serviette et un petit sac qu'il portait à l'épaule. Il enleva sa chemise et son short, posa le tout sur son sac et ses sandales et courut dans l'eau. Je l'observais. Il plongeait et replongeait, nageait sous l'eau puis rejaillissait à la surface. A l'évidence, il me faisait une démonstration de ses capacités athlétiques. Je ne me débrouillais pas mal non plus bien qu'encore assez timoré à cette époque. La veille, j'avais refusé de nager vers le large où une barque avait dérivé. Le pêcheur qui était en train de réparer ses filets me voyant dans l'eau m'avait demandé de la ramener. J'avais fait l'idiot, lui montrant par des geste de mauvaise pantomime que je ne comprenais pas ce qu'il voulait... L'âge bête.
Joao (j'allais bientôt apprendre son prénom) revint sur la plage. Je voyais arriver devant moi un jeune dieu. Il avait de longues jambes comme en dessinait Pierre Joubert dans les Signes de Piste qui avaient enchanté mon enfance, des hanches étroites et un buste que le contre-jour rendait encore plus magnifique en dessinant en clair-obscur cette forme en V qui ne peut laisser personne indifférent.. Il était maigre mais sa musculature était parfaite, surtout ses bras et ses épaules, de jolis pectoraux rebondis lui donnaient une allure triomphante. Son petit slip de bain noir moulait des formes parfaites. Je ne m'était jamais encore posé la question de mes préférences sexuelles pas plus que de mon orientation comme on dit aujourd'hui. J'étais sorti avec des filles, cherchant d'instinct à aller plus loin que ce que leur pudeur tolérait, on disait dans la cour du collège que j'embrassais bien et je ne me lassais pas en même temps d'observer mes copains à la piscine, sous les douches, au vestiaire. Nous faisions tous pareil cela étant. J'avais découvert par hasard, à treize ans , les délices de la masturbation et je dois dire que j'étais vite devenu un adepte plaisir solitaire. Là encore, rien de particulier.
Mais là, ce matin-là, sur cette petite plage déserte du Portugal, quelque chose de différent se faufilait en moi. Je ne pouvais détacher mon regard du corps de Joao, et le plus souvent mes yeux se posaient sur le gonflement de son slip de bain... Arrivé presque au-dessus de moi, il se campa là, me cachant le soleil, les jambes écartées, fermement posées sur le sable de chaque côté de ma serviette. Il me proposa de retourner à l'eau avec moi. J'étais assez troublé. en dépit de la largeur de mon bermuda, il ne pouvait pas ne pas remarquer que je bandais. Je me sentais ridicule, gêné. J'étais interloqué aussi par ce que je ressentais comme la trahison de mon corps. Jamais en dehors des fois où j'avais couché une fille sur mon lit ou sur le canapé pour l'embrasser et que mes sens s'échauffaient, mon sexe ne s'était raidi. Même sous les douches au milieu des grands de première qui en rajoutaient pour nous épater, nous les petits de cinquième, je n'avais eu d'érection... Parvenu à me contrôler dans un effort surhumain, je pris la main qu'il me tendait et me levais. Nous avons nagé, plongé, joué pendant de longues minutes. C'était bien. Il n'y a rien de plus merveilleux que cette sensation de l'effort physique lié à cette sensation de plénitude et d'harmonie. Et puis toute mes appréhensions, la distance du bord, les eaux profondes, le silence, tout s'effaçait en compagnie de Joao. Je sentais avec délice mes muscles se tendre et j'aimais cette sensation à laquelle je n’étais pas habitué.
Quand, exténués mais ravis, nous sommes revenus vers nos serviettes. Nous nous sommes regardés en riant. Puis il y eu un silence gêné entre nous. Joao plongeait son regard dans le mien sans rien dire, sans un battement de paupière. Je me couchais sur le dos et étendu de tout mon long, les yeux fermés, j'offris mon corps aux rayons du soleil. Il devait être près de midi. Les ombres étaient plus courtes, le vent plus chaud. Il n'y avait que lui et moi sur cette plage et le silence, et la mer. Je ne m'étais jamais senti aussi paisible et tendu à la fois. Je ne comprenais pas cette nervosité. J'avais peur de me remettre à bander. Soudain je sentis mon compagnon qui se rapprochait de moi. Il jouait avec le sable sec et s'amusait à en faire glisser de ses doigts sur ma jambe. Il commença avec les mollets, puis la cuisse, puis, hésitant un instant il en fit glisser sur la bosse de mon maillot puis sur mon ventre. La sensation n'était pas désagréable mais je devais réagir. je me relevais en secouant les jambes pour enlever le sable. Il riait et se leva pour échapper à ma rage simulée. Nous nous sommes courus après. plus rapide, je parvins à le plaquer en entourant de mes bras ses deux jambes. Nous tombèrent ensemble dans le sable, près de la cabane, roulant l'un sur l'autre en riant, proférant chacun dans sa langue des tas d'injures amicales.
Joao était plus fort, moins retenu dans ses gestes. Il me bloqua au sol. Plaqué sur le dos, ses mains retenaient fermement mes poignets et ses cuisses bloquaient mes jambes. Je ne résistais pas. Il était au-dessus de moi, me dominant, toutes dents dehors, souriant à sa victoire et à mes protestations. Je bandais de plus belle et rougissant de honte, je cherchais à me relever. Joao s'aperçut de mon émoi au moment même où mes yeux se portèrent sur son maillot. La bosse qui le déformait était sans équivoque. Il était dans le même état d'excitation que moi. Je ne bougeais plus, continuant d'haleter, transpirant de ce désir inconnu qui pourtant ressemblait à s'y méprendre à celui qui m'étreignait chaque fois que je me frottait de trop près et trop longtemps aux filles avec qui je sortais. Joao souriait. Il me lâcha les poignets et se pencha sur moi, sa langue titilla mes pectoraux puis mes abdos, mon nombril. Ses cheveux encore mouillés me chatouillaient délicieusement le ventre. Il approcha sa tête de mon sexe et s'en empara avec sa bouche à travers le tissu. Je n'"tais plus qu'une extrême tension. Il baissa mon maillot et sortit mon sexe tellement dur qu'il me faisait mal et l'enfourna dans as bouche. L'adolescent innocent que j'étais n'avait jamais imaginé qu'on puisse faire cela, même dans mes rêves les plus chauds. Je n'envisageais pour assouvir mon plaisir que le sexe des filles que j'imaginais chaud et accueillant et le frottement viril de ma queue avec celle des garçons que j'admirais sous la douche après l'entraînement à la piscine...
Joao me léchait et me suçait doucement puis avidement, variant les sensations. J'avais l'impression que ma tête allait éclater. Il avait enlevé son maillot et se masturbait tout en me suçant. Mon plaisir éclata dans sa bouche et il jouit aussitôt, poussant des cris de sauvage. Les adolescents d'aujourd'hui ont tellement vu de scènes de ce genre à la télévision ou sur internet qu'avant même de pouvoir vivre de tels moments de plaisir, ils ont l'impression de savoir l'effet que cela fait. Après ce délicieux cataclysme qui me donna la sensation d'être un dieu parmi les dieux, nous nous nous sommes endormis, ma tête contre l'épaule du garçon qui me caressait l'épaule. Paisibles et heureux. Un dernier bain et nous sommes rentrés. Je me suis souvent rendu à la cabane les jours suivants et à chaque fois la bouche gourmande du jeune pêcheur accueillit mon plaisir.
Le dernier soir, ce fut à mon tour de découvrir les sensations d'une fellation. Son sexe avait goût de mer et de vase. Il était long, épais. Et j'aimais sentir ce corps magnifique se plier aux sensations que ma langue et mes lèvres procuraient à son sexe vigoureux. Ce soir-là, nous avons joui deux fois, par blowjob et l'un sur l'autre comme j'en avais toujours rêvé quand je pensais à mes copains ou avec mes cousins. Jamais nous n'avions osé jusqu'à l'éclatement du plaisir. Nous étions près de nos parents et si à ce moment-là, un adulte était rentré ? Nous nous contentions de nous frotter l'un contre l'autre, jamais vraiment nus... Avec Joao, j'avais vraiment la sensation de faire l'amour et de partager le même assouvissement d'un même désir...
Quelques jours plus tard, nous devions reprendre le chemin de Lisbonne avant de rentrer en France. Antonio, le chauffeur du marquis chargea les bagages, Joao était là qui l’aidait. Quand nous sommes sortis, cachant mon désarroi, je lui fis un sourire, le saluant d'un geste de la main. Il me sourit à son tour, montrant ses belles dents blanches et me lança un clin d’œil qu'Antonio fut seul à remarquer. C'est du moins ce que je ressentais en croisant son regard espiègle dans le rétroviseur...
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05 août 2014
04 août 2014
Summer Beauty (4)
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03 août 2014
Summer Beauty (3)
A vintage product of American White Anglo Saxon Protestant, Yeats's reader and Yale's student... "We are the Best !" ( in all points of view here, hmmm...)
02 août 2014
01 août 2014
26 juillet 2014
Les joies de l'été
Qui ne conviendra pas avec moi que l'été revenu, nos sens se réveillent et que les occasions sont nombreuses qui font chavirer nos cœurs et nous insufflent des idées que le quotidien, la raison, le temps où simplement la fatigue des jours ont jusqu'alors le plus souvent endormies. Ce n'est pas trahir la personne qui occupe notre vie et partage notre lit que de regarder autour de nous toute cette magie soudain réapparue. Dieu que les garçons sont beaux en été. Oui j'entends certains de mes amis plus coutumiers de la proximité des filles qu'elles aussi en été se font magnifiques et que leurs sens aux aguets le débusquent à chaque coin de rue comme nous ceux de la même espèce que nous. Ils seraient bien hypocrites à ne pas vouloir reconnaître que la beauté des garçons se fait sublime avec le soleil et l'air, la lumière, ces corps dévêtus, dorés et secs. On peut préférer les filles aux garçons, on peut n'avoir jamais frotté son corps jusqu'au délice suprême à celui d'une personne du même sexe, on ne peut nier qu'ils sont beaux, rayonnants, splendides. Pour ma part, j'ose prétendre qu'il est bien plus facile de trouver un beau gosse bien foutu, joliment doté par la nature de traits adorables, d'épaules larges, de pectoraux joliment dessinés, de fesses bien rondes de jambes musclées et de fines attaches que de vraiment jolies filles. Les hommes qui préfèrent les garçons sont peut-être plus difficiles dans leur contemplation de la beauté féminine. Il y a en a de vraiment splendides, des filles à la beauté naturelle et sans fard qui vous coupe le souffle quand on les croise, mais c'est moins souvent...
En attendant, nous sommes en vacances. Quelques semaines tranquilles. La plage. Farniente complet sans ordinateur( ou presque), loin de la foule bigarrée de la grande ville. Peu de monde dans la maison. Des voisins charmants qui viennent d'emménager et un barbecue le soir de notre arrivée, prétexte pour nous montrer les nouveaux aménagements. Mélange de genres, vieux ménages très Tea Party, un sénateur, un ancien gouverneur, deux jeunes français très gays, plein d'enfants et une douzaine de jolis adolescents, filles et garçons, tous très Ralph Lauren. Amusant mais trop ficela pour nous. Longue promenade sur la plage avant de prendre possession de notre chambre. Brinkley est heureux, il retrouve ici ses réflexes de chiot. Monsieur est né à Cape Cod, chez une vieille femme aujourd'hui disparue qui racontait à tout le monde que sa première chienne était la fille d'un des chiens de la tribu Kennedy, je ne sais plus à qui en vérité. C'est bien ce que nous avons toujours pensé : ce chien n'a pas seulement un nom célèbre, mais c'est un aristocrate. C'est si rare en fait dans ce pays, les aristocrates... Mais le Massachusetts, Boston et New York City ne sont pas les États-Unis, n'est-ce pas.
Nos affaires installées, les marques prises et quelques heures de récupération après des semaines très fatigantes, et nous voici en vacances. La maison n'est pas encore pleine et nous pouvons paresser un max. Lectures, siestes, bateau un peu, plage beaucoup. Nous sommes bien. "Aux petits oignons".
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19 juillet 2014
18 juillet 2014
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