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29 octobre 2012

Mauvais temps sur New York, voilà Sandy qui arrive !

Bon, ben là on a compris : l'été c'est fini. l'été indien c'est loin. Halloween - je déteste - arrive et les temps s'y met : tempête sur la baie d'Hudson, vents de bourrasques, et thermomètre qui chute. C'est the fall of the Fall. Central Park a même été fermé à cause de la tempête Sandy qui menace. Les oiseaux n'arrivent même plus à voler quand il y a des rafales. Le maire a décidé l'évacuation des zones les plus à risque vues les prévisions de montée des eaux. Nous, nous sommes à l'abri bien que pas très loin de l'eau mais les immeubles sont assez bien protégés. En tout cas, pas question d'aller faire un tour du côté de Broadway. Le pire est attendu pour demain mardi ! En attendant, calfeutrés à la maison, le garde-manger bien rempli, des bougies à profusion, un réchaud à gaz au cas où on n'aurait plus d'électricité, des piles pour la radio si les ordinateurs ne fonctionnent plus et de quoi s'occuper. Notre rue est juste à la limité de la zone A d'évacuation et notre immeuble n'ayant que cinq étages, pas de danger avec l'ascenseur. On en a vu bien d'autres mais cet ouragan-là semble vouloir se montrer drôlement violent. Voici des images de la 79e rue, au bord de l'Hudson. Rien de trop méchant encore, mais on voit déjà que cela souffle fort à 13h30. Qu'est-ce que cela va être cette nuit !

Sandy : C'est parti !

Premier gros pépin avec Sandy : une grue géante menace de se casser la figure... Quand on sait la hauteur, on se dit qu'il vaut mieux pas être juste dessous. Un copain vient de me téléphoner de l'est de Brooklyn : les eaux sont montées et toute la partie est est inondée. Je viens de voir à la télévision des images de Times square : désert. c'est surréaliste avec les néons et els affiches partout et le silence. Bon, je rigole, je rigole mais peut-être qu'on aurait dû aller faire un tour loin d'ici. Moi qui devais me rendre à Londres mercredi, c'est compromis. plus un avion ne décolle d'ici. plus de train, plus de métro, plus de taxi. Black-out. David vient de faire du café et nous prépare un capuccino du tonnerre. Il y a des brownies aux noisettes. Nous sommes au chaud et à l'abri dans l'appartement. Tout est bien fermé, calfeutré, rien de ce qui pourrait s'envoler et casser les vitres n'a été laissé sans être solidement fixé ou enlevé. Les rideaux et les stores sont tirés. Brinkley est un peu nerveux, mais le chat ronfle sur le canapé. La suite demain ! Nos voisins de palier sont passés nous voir. Leur fils, Alan, 8 ans, est ravi. "Pas d'école, pas d'école" jubilait le gamin.Moi en attendant, je prépare des post pour les jours à venir au cas où il y aurait des pertuirbations avec internet et je rassure ma famille en France qui voulait savoir si apr hasard je n'étais pas en train de faire du bateau dans le New Jersey ! Suis pas totalement inconscient, maman, héhé !

Juste pour le fun : NY is killing me

New York, un lundi pas comme les autres

La ville presque déserte

Le vent souffle par rafales
La gare au cimetière de Arlington, devant le monument au soldat inconnu.

De l'autre côté de la ville vers onze heures, pluie et bourrasques de vent

Sandy is coming !


Invitation à la volupté




Pitié, pas Romney !

Croisons les doigts pour que les citoyens américains fassent le bon choix et donne à Barack Obama la possibilité de changer l'Amérique !

26 octobre 2012

Comment rester insensible à tant de grâce ?


Réveil


La passion, la jeunesse et la beauté

"Comme il faut du temps pour le destin ! Il fait marcher deux garçons sur la même route, des jours, des saisons, et soudain il choisit son crépuscule et leur permet de se rejoindre et de se prendre dans leurs bras. J'étais vieux de toute ma jeunesse, comme tous les garçons de dix-sept ans, j'aurai voulu retrouver notre premier souvenir commun, refaire un seul geste différemment puisque, à chaque image du passé, un rien eut changé notre amour. mais ce n'était que du rêve, le présents eul comptait."
Eric Jourdan

24 octobre 2012

Le même, mais en vrai

Une pose naturelle qui rappelle certaines magnifiques statues de l'antiquité. L'enfant hyperboréen est la perfection même, cette fraîcheur de l'innocence encore présente, la sensualité d'un être doué pour l'amour, la grâce d'une fille et la force, la vigueur d'un jeune mâle puissant et sain. Tout pour me plaire.

Ephèbe qui pose


Le garçon qui lit

A l'ombre d'un vieil olivier, Antinoüs était en train de lire. Son esclave abyssinien s'était assoupi à ses pieds. L'enfant apprenait un poème qu'un scribe avait transcrit sur une tablette pour lui. Une ode à l'empereur son maître et son amant. Il voulait le connaître assez bien pour le dire devant nos hôtes au banquet que donnait Eumolpe en mon honneur dans sa luxueuse villa au-dessus du port.


J'ai toujours trouvé émouvant cette gravité qui s'empare de ces beaux visages faits pour les baisers. leur esprit s'éloigne du monde pour appartenir tout entier aux mots qu'ils parcourent avec gourmandise. Que c'est beau un garçon qui lit.