Le temps des vacances... Souhaiter comme les enfants que Noël dure chaque jour de l'année... Temps maussade et fatigue. trop de stress, trop de soucis professionnels. Pas assez de temps... Lâcher prise... New York pour la première fois me fatigue mentalement et physiquement. Je rêve d'une maison enfouie dans la neige, loin de toute grande ville. Un hameau à proximité, une épicerie comme on en voit encore par ici, dans les comtés les plus retirés. Une de ces boutiques où on trouve de tout. Autour de la maison, des prés, la forêt. A l'horizon, de hautes montagnes enneigées. le silence de la nature. Des animaux sauvages. Un lac. Et toi, toi seul avec moi, avec moi seul. Personne d'autre que le chien. La nature vraie, le silence. Toi et moi. Une cheminée où crépite le feu. La cuisine aux lambris de bois clair. L'odeur du café et du bacon. La chambre avec un grand lit très haut, très large, rempli de coussins. La chaleur dans la pièce. Nous deux, ensemble. Sans horaire, sans obligation. Les vacances. Lectures, balades, siestes, confitures et bons petits plats...
Mais la grosse pomme hante encore nos journées. Tu as ce mémo à rédiger qui doit parvenir sur le bureau de ton professeur avant Noël. Je dois finir deux ou trois dossiers compliqués. Il faut amener Brinkley chez le vétérinaire pour ses yeux. Je dois me rendre chez l'ophtalmo pour vérifier ma vue. il y a ce dîner au consulat... Dans quelques jours nous partirons. Ce ne sera pas le Montana, mais la campagne tout de même. Certains préfèrent le Mexique ou Cuba. Moi j'ai besoin de froid, de la douce chaleur d'une maison au milieu des bois. De la tranquillité. Du silence. pas de télévision. Des livres, de la musique, et la nature, la nature.