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13 juillet 2011

Catulle à Juventius

Ah ! s’il m’était donné, Juventius, de baiser sans cesse tes yeux si doux,
Trois cent mille baisers ne pourraient assouvir mon amour ;
Que dis-je ? fussent-ils plus nombreux que les épis mûrs de la moisson,
Ce serait encore trop peu de baisers. 

3 commentaires:

Fabien a dit…

C'est un extrait? Si oui, de quel livre?

Hadrianus a dit…

Il s'agit de la pièce XLVIII des poésies de Catulle, aux Éditions des belles-Lettres. Juventius était un jeune patricien romain dont l'auteur était fou amoureux mais qui ne répondit pas à sa flamme et se donna à un autre écrivain...

Alexandre a dit…

Amusant ! L'autre jour à l'Université de Lausanne, lors d'un petit-déjeuner poétique, l'un de nous a lu en latin cette belle adresse de Catulle à Juventius. Tout n'est pas perdu!

Merci Hadrianus :-)