08 septembre 2009
10 juillet 2009
Un peu de romantisme cela ne fait jamais de mal
Melina Mercouri chante les mots d'amour sur des photos superbes.
20 mars 2009
20 février 2009
The Grey dog's coffee
Le rite. Nos promenades dans Chinatown et au Village le samedi matin. Fatigués de marcher, nous atterrissions immanquablement dans un de nos lieux favoris - celui de nombreux new-yorkais aussi : le fameux Grey dog's coffee créé en 1986 par deux frères. La nourriture i a toujours été franchement délicieuse, le service sympathique et avenant. J'habitais non loin de là la première année de mon installation à New York. J'adorais l'ambiance de Carmine street. Bien sur c'était toujours plein et parfois trop bruyant. Une amie du New Yorker a écrit qu'on y joue le groupe Franz Ferdinand a little too loud.
Des soucis avec un propriétaire devenu trop gourmand ont obligé les deux frères à déménager. Depuis l’établissement dispose de plusieurs succursales toutes aussi agréables que le petit café de Carmine street.
19 février 2009
18 février 2009
A thing of beauty is a joy forever
Hier en revenant du bureau, je me suis arrêté dans un salon de thé que j'aime bien, le Harlem Tea Room, sur Madison Avenue. Un lieu de rêve où on se retrouve toujours en agréable compagnie. Il y avait un groupe de filles et de garçons d'une vingtaine d'année qui papotaient et riaient. Sympas. A un moment, j'ai vu arriver vers le groupe un jeune dieu. 17 ou 18 ans à peine. Brun, la peau claire semée de tâches de rousseur, une bouche sublime et une démarche de félin. Longues jambes bien musclées que moulait un joli jean. T-shirt immaculé sous un pull en cachemire. Un sourire à faire fonde la banquise (elle fond toute seule la pauvre). Rarement vu d'aussi belles proportions. En France, je l'aurai pris en photo sans scrupule. mais ici, on a toujours peur de voir débouler les avocats et de se retrouver avec un procès aux fesses. Le garçon n'ignorait rien de ses charmes et les accentuait par ses gestes,d es bras, des mains, sa cambrure. Ses dents très blanches et ses yeux verts ou bleus, je n'ai pas bien pu détailler, ont rendu ce moment de farniente, encore plus délicieux que je ne m'y attendais; Le garçon sur la photo - à peine plus âgé - lui ressemble d'une manière troublante. Mon jeune dieu se prénomme Pat et toute l'assistance n'avait d'yeux que pour lui. Filles et mecs. A la fin, juste avant e s'asseoir, il a embrassé goulûment sur la bouche sa petite amie (assez jolie elle aussi) comme pour mettre fin aux hypothèses et signifier la fin du show. Je vais retourner souvent dans Madison Avenue !
13 février 2009
Mille excuses
L'ancien site est infesté de publicités pornographiques. j'en suis navré pour les lecteurs qui doivent se faufiler entre d'immondes vidéos qui font davantage penser à de la boucherie qu'à la beauté poétique des amours garçonnières. Berk... Le transfert est fait pour l'essentiel mais sur la planète Internet reste ce satellite infesté dont je n'ai pu faire migrer toutes les images ni tous les textes. Mille excuses donc pour autant de saletés sur l'autre blog, cela n'est pas de mon fait !
09 février 2009
Le Plaisir
La première fois que je vis Antinoüs, mon sang s'échauffa. Je sentis mes joues rougir, mes lèvres devinrent sèches. L'enfant tressaillit. Il n'avait pas seize ans. Quand il fut près de moi le premier soir, quand il se dénuda et se coucha sur le lit, j'ai su que je n'aimerai jamais personne comme lui et ce qu'il me donna fut le plus merveilleux bonheur qu'aucune femme, aucun autre garçon, jamais n'ont su me donner. Son corps est un abîme de plaisir où je me perds chaque nuit et d'où il me repêche avec son sourire si doux, son ardeur chaque fois renouvelée et sa peau, sa peau au grain velouté si doux sous ma bouche...
08 février 2009
Gourmandises | 08 février 2009
The six pack vous connaissez ? c'est le nom usuel et familier employé ici pour désigner les abdominaux que tout un chacun possède et qui normalement, de l'enfance à l'âge mûr doivent apparaître entre le pubis et les pectoraux chez les garçons, au même titre que les trois côtes flottantes de chaque côté du thorax. Signe de finesse et signe aussi que la nature a bien fait les choses en dessinant avec brio nos bustes comme le sculpteur dans la statuaire antique. Vers la trentaine, si on n'y fait pas gaffe, de légers, puis moins légers, dépôts de graisse viennent perturber la douce et attirante harmonie, comme aussi les poils horribles qui - là aussi si on n'y fait pas gaffe - vont peu à peu recouvrir cette peau veloutée et tendue par les muscles. Ma gourmandise jusqu'à ce jour ne m'a pas joué ce mauvais tour : pas de graisse ! Et la nature m'a épargné les poils superflus et disgracieux.
Pourtant depuis quelques mois, je remarque que si mes abdos sont toujours aussi durs, ils sont moins dessinés et le six-pack, la tablette de chocolat, s'amenuise ! C'est la faute aux pâtisseries de la boutique près du bureau, la faute aux doughnuts merveilleux - vous n'avez pas idée tant que vous n'y aurez pas goûté - qu'on trouve ici et à tous les bons petits plats que nous nous concoctons. Au secours, dans dix ans j'ai un ventre rond comme un ballon de foot. Donc, depuis une semaine, salle de gym de nouveau deux fois par semaine. Pompes matin et soir et moins de douceurs (alimentaires j’entends). Cela me donne l'idée d'une nouvelle rubrique photo : les abdos et les pectoraux des minets d'ici et d'ailleurs (sans poils bien sûr). Pour les amateurs-mateurs de teddy bears, il y a des sites spécialisés hé hé !).
New York I love you but you're bringing me down
Bon quatre mois et des poussières d'absence. Désolé les mecs (Euh ! pas de sexisme, désolé les filles aussi). ma vie a été bien compliquée pendant ces 120 jours mais je ne vasi pas vous raconter tout par le menu cela vous ferait fuir, déjà que j'ai perdu plein de lecteurs ces quelques derniers mois. et pour cause. Bon, je suis revenu. J'ai changé d'apprtement. Je suis passé par la case Londres, la case Médoc, la case Genève et me voilà de retour dans cette p..... de big apple que j'adore mais qui me rend dingue. Brinkley a passé tout ce temps avec David chez ses parents (ceux de David pas les siens) et il n'aime pas la neige le bougre. Elle l'empêche d'aller courir dans l'herbe. Les chats sont restés chez notre Phoebe à nous (une copine qui tient une boutique bio et adôôôre les chats et chante aussi mal que la Phoebe de Friends !) et vu leur embonpoint, ils ont eu du bon temps, ces gourmands. Nous avons un appartement assez sympa, plus grand car nous sommes trois maintenant (en plus du chien et des deux chats), Paul, le petit frère de David est des nôtres. Plaisir de le voir déambuler entre la salle de bains et sa chambre. Ses pectoraux (comme ses fesses) sont fort appétissants : Mais pas d'inceste dans notre famille ! David est mon mec. Pas le frérot.
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J'adore Zabar's
Bon je viens de voir que le dernier post préparé n'est pas passé et a disparu dans la nature. La joie du net. je disais juste que j'étais ravi de pouvoir reprendre ce blog et que je promettais à mes lecteurs le plus possible de nouvelles photos et de textes. Selon la liberté que me laissera mon emploi du temps. J'ai constaté en passant que vous étiez plus de 100.000 par an à passer rendre une petite visite à Hadrien ! Mille mercis. Mais laissez donc des commentaires les gars, c'est comme ça que vivent les blogs !
Les photos ci-dessus c'est ZABAR's, mon épicerie super-marché favorite. On y trouve de tout et c'est à deux pâtés de maison de chez nous. Je ne sais plus dans quel film on y a tourné une scène avec Tom Hanks et Meg Ryan. C'est de la gourmandise densité 10.000 au m² !
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30 octobre 2008
L'été est bien fini et bien loin
Nous parlions ce soir de l'été déjà bien loin. Le froid, l'hiver qui approche, ce ciel gris, le froid quand le matin il faut partir travailler... Tout cela nous éloigne des plaisirs de ce temps merveilleux des vacances. Quand je suis arrivé ici, il était naturel de ne jamais dételer. il fallait comme tout le monde courir, être pressé, speed. Le 11 septembre a secoué tout le monde. Et si nous étions sur une mauvaise voie ? Puis la crise et la chute du système bancaire, les subprimes, les financiers maffieux, le virtuel, l'immoral... Tout cela a définitivement ébranlé les esprits. L'argent demeure ici, comme partout en Amérique, un vecteur fondamental, le critère de base, la mesure-étalon du rang et de l'importance des idées et des hommes. Cependant, on sent une fureur de vivre, un désir très profond de prendre le temps, de vivre aussi pour soi. Le travail n'est plus le but, la fin en soi, le noyau de l'existence. Et c'est bien.
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08 octobre 2008
Dieu, David, Antoine et moi
Antoine m'a dit l'autre jour qu'il ne pourrait jamais vivre sa vie sans partager avec moi ce qui en fait l'essentiel : l'émerveillement, la passion, l'art. David qui essayait de terminer un devoir sur le droit fédéral et je ne sais plus quoi, haussait les épaules en marmonnant "je compte pour quoi moi ? Le lit juste ?". Je l'ai rassuré par un baiser. Ce garçon au corps de demi-dieu a remplacé Antoine dans mes nuits, mais il n'a pas pris la place de mon petit amant fidèle dans mon cœur. Antoine a accepté peu à peu cette présence et nous vivons à trois une relation qui n'a rien de frelatée. Je ne baise pas avec l'un puis avec l'autre. Ma relation avec Antoine est aujourd'hui du domaine transcendé de l'amitié fraternelle. Il ne touchera jamais à David et je sais qu'il avance peu à peu vers une voie incroyable, surtout ici, surtout au XXIe siècle mais je suis heureux de le savoir si pur, si paisible : Antoine veut devenir moine. Il a parlé avec un religieux de notre relation depuis ses quinze ans, son attirance naturelle pour les garçons, ses rencontres mais aussi ce besoin de transcendance, cet appel qu'il entend depuis longtemps et qui se matérialise de plus en plus en se précisant depuis plusieurs mois. Il n'est pas pour autant devenu cul-béni, ni sottement prude comme une vieille fille vierge. Il est en paix et cela le rend encore plus beau. David - pur produit WASP (white anglo-saxon protestant) a du mal à intégrer tout ça, mais il est respectueux et attentionné avec mon Antoine parfois un peu déboussolé. La chasteté lui apparait désormais comme naturelle et joyeuse. La beauté qu'il aime toujours autant - peut-on s'en détacher jamais ? - est comme un cadeau du ciel à ses yeux. Je l'admire. Il est si jeune et tellement déterminé. J'ai cru un moment qu'il s'agissait d'une fuite, une réponse aux craintes naturelles face à ce monde difficile et à son entrée dans l'arène des adultes. Il n'en est rien. C'est un cheminement librement consenti, réfléchi, induit. Bravo.
Ce qui compte c'est l'amour | 08 octobre 2008
Fabien, un fidèle des débuts de ce blog, rappelait l'évolution du site vers plus d'images osées, moins de texte, moins d'intérêt donc selon lui. Selon moi aussi. Je voulais qu'Animula Vagula Blandula soit une sorte de journal relatant ma vie au quotidien, mes humeurs, mes désirs, mes colères, mes rencontres. Ma vie new yorkaise est aujourd'hui installée dans la routine. Installée est l'adjectif qui la caractérise le plus. Mais ça bouge. Tangage et roulis en vérité : Merryl-Linch, JP Morgan tirent des bords et les vagues sont hautes. Mon métier a du plomb dans l'aile et j'ai vraiment envie d'arrêter les frais. Je ne m'aime plus vraiment en jeune preppy bien sapé chez Brooks brother, sous-vêtements et casual wear de chez Abercrombie & Fitch, polos et bermudas Ralph Lauren et Lacoste et Équipage de Hermès ou Hammam Bouquet de Penhaligon's... Mes cravates, mes pompes, mes boutons de manchettes en passementerie, tout cela est superbe et je suis heureux de (bien) gagner ma vie. Mais ce n'est pas suffisant. C'est clair. Le garçon qui occupe ma vie et mon cœur se bat chaque jour auprès d'Amnisty International et pour plein d'autres causes. Petit-fils et fils d'officier supérieur proche du pouvoir fédéral, il accepte mal la situation actuelle que l'économie américaine et ses abus font vivre au monde entier. Nous nous disputons parfois quand j'essaie, une fois refermée la porte de l'appartement, d'oublier tous les soucis et toutes les interrogations de la journée. Oui chez Lehmann c'étaient des fous furieux. Oui l'Amérique est en pleine explosion morale et le système financier se désagrège en traînant dans le malheur et la misère - à retardement - des millions de gens qui n'aspirent qu'à vivre tranquillement. C'est vrai que je ne suis pas naturellement préoccupé par tout cela. L'ordre établi m'a toujours servi, depuis ma naissance et bien avant. Lui aussi mais il possède une sensibilité que je ne perçois pas en moi, ou plus beaucoup. Mea culpa ! Je me réfugie alors dans la lecture, dans le cinéma, dans la bouffe et la déco... Mais arrive un moment où il faut être totalement en accord avec soi-même. Où je continue à participer à cette aberration qui voit des hommes passer leur temps à faire du fric avec le fric, et je vais continuer d'en gagner beaucoup mais risquer d'y perdre mon âme. Où je ralentis, je réfléchis en regardant à gauche et à droite ce qui se passe et je mets mes actes, mon quotidien, mon activité professionnelle en harmonie avec mes convictions sociales et spirituelles...
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La Beauté
Ce n'est qu'un moyen et non pas une fin... Se répéter cela chaque jour quand on vieillit et que les corps que nous croisons se font de plus en plus désirables et intouchables. Que sera mon désir quand j'aurai quarante ans ? Cinquante ? Et au-delà ? Comment se posera sur moi le regard de ces garçons dont je suis encore proche, comme un grand frère préservé des rigueurs du vieillissement. Mais je sais que mon tour viendra aussi où de jolis jeunes hommes se lèveront dans le bus pour me laisser leur place, respectueux peut-être de mes cheveux devenus blancs et de ma démarche qui se sera faite hésitante...
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