Joland Novaj est installé à New York. Cet albanais encore dans la vingtaine a commencé à poser à l'âge de 16 ans. Il a quelque chose de Timothée Chalamet, la minceur adolescente certainement et quelque chose dans le regard.
07 avril 2020
Mad about the boy(s)
Mardi, 12 heures. Temps ensoleillé. fenêtres ouvertes. Il fait doux. Le chat s'est étendu sur la plateforme en métal de l'escalier de secours. le chien est tranquille sur le tapis. La bouilloire siffle. Tout est calme alentour. Dinah Washington chante "Mad about the boy".
David, "mon mec" comme disent ceux de la génération du petit frère, met toujours la musique un peu fort quand il est sous la douche. En temps normal, quand je n'ai pas envie de prendre le chemin de Manhattan le matin, qu'il fait mauvais et que je suis en retard, cela me fait hurler. David est toujours d'une humeur égale. Son côté WASP mais surtout l'éducation anglaise, fairplay et tolérance. Il est aussi calme que je suis impétueux. Parfois bien sûr, nous avons des échanges virulents et la voix monte, les portes claquent. mais cela ne dure jamais longtemps. Je ne sais pas bouder. lui non plus. Mais rien n'est pareil en ce moment. La musique trop forte, le tapis devant la douche imbibé comme une éponge, les flacons laissés ouverts ou renversés sur le rebord de la vasque... Peu importe. J'ai le temps. Aucun stress, aucune angoisse. Je travaille à la maison, il fait beau et ce garçon est de plus en plus beau, son sourire m'emporte toujours à la seconde où nous sommes l'un en face de l'autre. Et puis, chaque jour est maintenant comme un dimanche et cela nous va bien.
Lockdown rime avec brunch au quotidien. Il est midi passé et le temps coule sans qu'on le sente se perdre. Au contraire, chacun de nos actes, ou même chaque moment sans rien faire de précis prend de jour en jour davantage de saveur. et la tendresse, l'amour, le respect et l'attirance pour celui qui partage ma vie grandit. Cela m'a rappelé ce texte d'un auteur inconnu (a-t-il seulement existé ou est-ce un pseudonyme, que j'ai trouvé sur le blog d'un lecteur. La description qu'il fait de l'aimé, je l'associe spontanément à l'image que je viens de voir surgir dans l'encadrement de la porte. Mad about the boy, my boy...
Sébastien avait la grâce naturelle des elfes, leur beauté, leur sensualité.Sébastien savait qu'il était beau, qu'il séduisait.Il en jouait. Il en souffrait aussi.Mais sous l'apparente froideur de son visage parfait se cachait la fragilité, la [timidité d'un adolescent solitaire.Sébastien était si aimable. Il lui fallait apprendre à aimer. Et à être aimé.A être aimé pour lui-même.Pour le garçon attachant, intéressant qu'il était.Et pas seulement pour la beauté de son visage...
Edouard Nocragel
Humour : avec le Lockdown, I take care of my intimity
On trouve vraiment de tout sur internet. Dernière trouvaille, par hasard, à l'instant pendant que je regardais les derniers rebondissement du Covid19 sur Google News, je trouve les conseils d'un médecin britannique aux jeunes hommes (les plus souvent concernés entre 15 et 45 ans)pour détecter d'éventuelles anomalies sur leurs testicules et s'épargner les affres d'un cancer masculin, heureusement le plus souvent guérissable mais assez anxiogène. J'ai failli renverser mon café tellement le sérieux de cette vidéo inattendue est drôle !
Les mecs, qui pourrait hausser les épaules si on rappelait que tout ce qui concerne les parties, bite et couilles comme on dit, c'est important pour un mec. Parfois trop même !
Ce brave médecin ganté, explique,sous le regard de son assistante - très sérieuse - à un groupe de rugbymen comment surveiller régulièrement leurs couilles !
On trouve aussi des enquêtes qui soutiennent que dormir à poil la nuit et porter des caleçons vaut mieux pour la qualité du sperme, etc. En ces temps de lockdown, on s'occupe comme on peut !
Les gars faites ça après la douche ou mieux, laissez donc votre partenaire le faire à votre place... Plaisir garanti et prévention assurée !
05 avril 2020
Le baiser, le baiser !
C'est ce qu'on voit venir de loin dans la plupart des films où on parle d'amour et qu'on attend avec impatience. Je ne sais pas pour vous, mais nous, au cinéma comme à la maison devant une vidéo, c'est un cri qui jaillit spontanément de nos lèvres. ironique parfois souvent ravi. Qui n'aime pas voir deux personnes s'embrasser goulûment, amoureusement ? Surtout quand ce sont deux garçons à la fleur de l'âge, le baiser parait toujours voluptueux et rempli de promesses. Un rappel de tous ceux que nous avons donné et reçu depuis la toute première fois...
( You should not have to ask ! Just do it !)
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As-tu déjà aimé ?
Musique pour un brunch pour un dimanche nuageux et encore frisquet. new York plongée dans un silence presque complet.. C'est vrai qu'on entend moins de sirène. Dans la cuisine en tout cas, au son de la bouilloire se mêle les voix de Grégoire Leprince-Ringuet et de son compère Louis Garrel. Pour nous pas de chimique d'algébrique ni de mathématique mais un doux moment tranquille dès que chien et maître seront remontés de la petite promenade pipi sur Riverside Drive. Bon dimanche à tous.
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