Fille et garçon, la jeune personne au pyjama trop grand et aux cheveux très longs retient la porte, la referme ou bien est-ce l'autre, au corps sans ambiguïté et au désir éveillé dont on ne peut douter à regarder ses têtons turgescents. Et si nous en faisions une histoire à lire pour occuper le temps ralenti par la crise sanitaire ?
Installez-vous confortablement. Réfléchissons un peu... C'est ça, plongez-vous dans la vie de Fanny Hill en attendant. Ah voilà : Imaginons tantôt le garçon revenu de la piscine, les muscles dénoués, le corps heureux de s'être dépensé. Son cousin, moins sportif, plus tendrement rêveur est resté dans son lit, dans la chambre qu'ils partagent tous deux pendant le confinement, dans la grande vieille maison familiale de Essex Fells.
Appelons-le Thomas. Il a perdu son père il y a quelques années, il était encore un enfant. Sa mère s'est remariée et il vit depuis chez ses grands-parents paternels avec sa petite sœur Elisa. L'autre, le cousin adoré, c'est Denton, l'aîné des sept petits-enfants de la famille Dillon-McWelch. Son père est sénateur, et avec sa mère ils passent beaucoup de temps à Washington DC. Il vit donc lui aussi chez leur grand-père, une sorte de patriarche à la Kennedy mais républicain. Un brave homme qui aime particulièrement ses deux plus jeunes petit-fils.
Thomas et Denton ont toujours été très proches. Leur vie à Essex Fells est agréable et rythmée par les saisons, l'école, les vacances qui voient rappliquer toute la famille. Ils sont dans la même école et on pourrait presque penser qu'ils sont jumeaux. Ils font toujours tout ensemble. C'est pour éviter qu'on les confonde que Denton préfère couper ses cheveux. Longtemps, il les avait aussi longs que Thomas... Depuis quelques mois, ce ne sont presque plus des enfants. Leur voix a mué, leur corps s'est étoffé, musclé, leurs épaules et leurs mains sont plus larges. Mais la métamorphose s'est pas arrêtée là. se Leur sexe s'est présenté à eux, ardent et plein de désirs, sans qu'ils s'y attendent. Une histoire banale qui a commencé un peu moins d'un an plus tôt. Ce n'étaient encore que des bribes un peu brumeuses qui envahissaient leur cerveau et les faisaient s'agiter parfois la nuit dans leur lit. Ils avaient bien remarqué l'anatomie de leurs cousins plus âgés quand ils viennent l'été et que tous se baignent nus dans la piscine ( ce qui n'est autorisé qu'aux garçons entre eux et seulement quand grand-mère et les cousines partaient pour faire des courses ou préparer une fête au Yachting-club !).
Un jour, le chef de bande, l'aîné des cousins, le somptueux David - il avait dix-sept ans à l'époque - eut une érection en sortant de l'eau. Les deux garçons médusés, réalisèrent soudain de quoi il s'agissait et le soir dans leur chambre, regardant leur pénis qui paraissait minuscule, très énervés, ils en parlèrent beaucoup. Denton était fasciné par l'aisance de David. Mais, il s'était vite joint aux autre dans leurs plaisanteries adressées à David, pas vraiment embarrassé,mais qui se devait de défendre son honneur de jeune mâle. L'affaire se termina par une joyeuse bagarre générale. Plus mûrs, les deux garçons auraient perçu toute la portée érotique de ce pugilat amical. Mais ils restaient très purs et totalement innocents.
Leur vie changea cet été-là, en même temps que leur corps. Ils se mirent à parler des filles. Denton surtout, qui le premier avait découvert la masturbation. Et tout s'est enchaîné naturellement. Thomas un soir qu'ils étaient ensemble dans la salle de bains, comme souvent, s'apprêtait à venir sous la douche. Ils bavardaient en se déshabillant. Il n'y avait aucune gêne entre eux. Ils avaient été élevés comme ça et s'étaient toujours sentis à l'aise avec leur corps. Pourtant, dans leur tête un malaise, petit à petit s’insinuait. Thomas le bouscula un peu pour se mettre sous la douche. Denton finissait de se rincer, tout en chantonnant comme il le fait toujours dans ces moments-là. Il se retourna et se poussa un peu pour lui faire de la place. Il bandait. Ce qui fit aussitôt bander Thomas. Denton sourit en s'en apercevant. Après tout, Thomas n'a pas tout à fait quatorze ans et lui va en avoir seize, tout cela est très normal. Il se sentait fier aussi de son cousin préféré, son alter ego.
Essayez d'imaginer la scène qui pourrait porter les adultes roués que nous sommes à se moquer. (Gardez-vous en, ce qui va suivre est important pour nos deux héros. difficile aussi. Il ne faut pas en rire. Soyons respectueux.) : Thomas, un peu gêné, peut-être aussi pour tenter de contrôler son excitation, se tourne à moitié pour attraper le savon liquide. Sans le vouloir, il effleure le ventre de son cousin. Juste au-dessus de son sexe. Et là, Denton a une réaction inattendue. Il saisit la main de Thomas et la porte sur son membre raidi et la retient là, la forçant à se refermer sur son sexe dressé. Thomas transpire et ferme les yeux. Il ne peut réprimer un profond soupir. La main qui tient la sienne ne relâche pas son emprise. Denton la fait maintenant glisser vers l'intérieur de la cuisse et la dirige vers ses couilles. Thomas, de plus en plus embarrassé se laisse guider. Son érection à lui devient douloureuse. Il n'a jamais connu dans son corps une tension aussi forte.
Denton, la tête rejetée en arrière sous le jet d'eau qui les recouvre, a les yeux fermés lui aussi. Sa bouche est entrouverte, il halète. Il fait de plus en plus chaud dans la vaste cabine de verre. Sa respiration se fait plus forte, saccadée. Instinctivement, Thomas caresse le sexe de son cousin, puis, d'un mouvement du poignet qu'il connait bien désormais pour pratiquer cet exercice la nuit, la plupart du temps de concert avec Denton et chacun dans leur lit respectif, il masturbe son cousin haletant qui n'est plus que spasmes et soupirs. Soudain son plaisir jaillit en gerbe. Thomas plus tard, devenu romancier à succès, devait se souvenir de ce moment, avec une phrase devenue célèbre « Et le plaisir de Denton, éclata entre mes doigts et se répandit en fins gouttelettes blanches sur sa poitrine nue » qui fascina des générations de lecteurs surtout après qu'un réalisateur italien et un scénariste britannique en firent une phrase culte prononcée par le jeune acteur vedette qui fut oscarisé pour son interprétation qui rendit hystérique des millions de fans.
Denton, la tête rejetée en arrière sous le jet d'eau qui les recouvre, a les yeux fermés lui aussi. Sa bouche est entrouverte, il halète. Il fait de plus en plus chaud dans la vaste cabine de verre. Sa respiration se fait plus forte, saccadée. Instinctivement, Thomas caresse le sexe de son cousin, puis, d'un mouvement du poignet qu'il connait bien désormais pour pratiquer cet exercice la nuit, la plupart du temps de concert avec Denton et chacun dans leur lit respectif, il masturbe son cousin haletant qui n'est plus que spasmes et soupirs. Soudain son plaisir jaillit en gerbe. Thomas plus tard, devenu romancier à succès, devait se souvenir de ce moment, avec une phrase devenue célèbre « Et le plaisir de Denton, éclata entre mes doigts et se répandit en fins gouttelettes blanches sur sa poitrine nue » qui fascina des générations de lecteurs surtout après qu'un réalisateur italien et un scénariste britannique en firent une phrase culte prononcée par le jeune acteur vedette qui fut oscarisé pour son interprétation qui rendit hystérique des millions de fans.
Ils ne reparlèrent jamais de ce qui advint ce soir-là dans leur salle de bain. La vie continua avec sa routine et ses rites. L'année passa. Il y eut un autre été, puis un automne, un hiver. L'année qui s'annonçait serait celle des changements. Il avait été décidé que Denton changerait de lycée, pour sa junior year. Ses résultats sportifs méritaient qu'il entre à Verona High School. Thomas n'était qu'un sophomore et resterait dans le même lycée un an de plus. Pour la première fois, ils ne feraient plus le chemin ensemble, ne prendrait pas leurs repas ensemble. Était-ce à l'idée de ce changement important que l'intimité entre les deux garçons s'était faite plus forte encore que jamais ? (à suivre)