25 avril 2022
Only boys aloud
22 avril 2022
Ron Levi, beau comme un dieu et alias
Passés 35 ans, on les retrouve plus rarement dans notre lit mais cela arrive et de belles histoires d'amour tendre et de douce complicité s'ajoutent au plaisir entre les draps. A 17 ou 20 ans, on ne sait pas vraiment apprécier ni prendre le temps de savourer la beauté du corps semblable au nôtre avec qui nous baisons. Le temps presse, le monde nous attend et nous ne savons pas nous attarder. Puis vient un jour où l'on se retrouve le plus souvent seul, surtout quand on refuse le coup d'un soir, entre deux portes, juste pour évacuer le désir devenu trop fort pour être contenu... Quand on est prêt pour que durent les choses et que se vivent sans pudeur nos sentiments, il est plus difficile de trouver l'âme qui fusionnera avec la nôtre. cela survient pourtant, le plus souvent sans que nous nous y attendions, par hasard, à l'improviste et de nouveau nous avons dix-sept ou vingt ans et c'est une vraie première fois toujours. Grâce soit rendue à celui qui inspire au quotidien ces lignes, à son amour patient, sa tendresse immuable et la chaleur de son corps quand il se love contre le mien chaque nuit...
Be that a shadow dark ?
"Be that a shadow dark ?" : Un très beau sonnet écrit par Abdul Hamid Mohmand, le célèbre poète afghan du XVIIe siècle, sage soufie que les islamistes aimeraient faire oublier. Apprécié en son temps jusqu'en Perse, kil partageait la même notoriété que Saadi ou Hafiz. Il a laissé de magnifiques poèmes d'amour pour les garçons. La traduction, trouvée sur internet, est de Andrew Calimach.
Be that a shadow dark on my beloved’s face,
Or the moon’s bow?
Be those white teeth within his crimson mouth,
Or tulip flecked with snow?
‘Tis witchery he weaves with his black eyes,
Magic that tricks a fellow
No peer to it you’ll find, though India you search,
And Bengal mellow.
Like the wild bird caught by a hundred traps,
That no more can take wing
In my beloved’s curly locks I’ve been caught fast,
An awkward thing.
Blue is my heart before my dear boy’s lips,
Red wine in azure mug.
A rose in bud? Look well, ‘tis a pink boy
In a green shawl wrapped snug.
The shadow on his lip, that mole,
On the beloved’s rosy face
Are like a mystery wrapped up inside a shawl,
All cloaked in grace.
Why does the owner of that pretty face
With all those suitors meet?
The forest deer itself will not find calm
When dogs bark at its feet.
My limbs they ache and hurt,
Wounded I lie just like a broken flute
The reason why I ever cry, and weep,
And howl till I am mute.
Abdul Hamid, that lovely boy to win,
Cry your heart out my pet.
Seek in an ocean for that gem to find,
Not in some rivulet.
Et, une version française au pied levé, très insatisfaisante, pour ceux qui ne liraient pas l'anglais :
Ce monde déboussolé qui rejette la beauté...
21 avril 2022
14 avril 2022
Renvoyons les prudes, les hypocrites et les tartuffes au diable !
Rencontré deux belges hier matin pollués par la Cancel Culture à un point inimaginable pour moi et pourtant je suis assez ouvert. Nous étions avec David dans les vestiaires de notre club de sport. Nous échangions avec trois autres habitués du club qui revenaient de la douche et s'habillaient à côté de nous. Entièrement nus - leur physique agréable à regarder et leur aisance rendaient leur nudité normale dans un lieu où normalement, entre garçons, on se déshabille et où on se montre sans ostentation dans le costume d'Adam avant la pomme. A côté, les deux garçons, interloqués de voir nos allées et venues sans rien pour cacher notre nudité. Prudes et psychorigides à fond, ces deux garçons... L'un à peine âgé de 21 ans et l'autre de 25 ans, prônaient la chasteté. C'est totalement recevable et respectable.
Mais là où j'ai réagi peut-être un peu trop ardemment, c'est lorsque le plus âgé nous a lancé une énormité : non seulement c'est déplacé mais obscène de se montrer comme cela. Chez nous, en Europe nous nous douchons en slip ! J'ai répondu en français que chez moi, au bord de l'Atlantique, il nous arrivait souvent de surfer nus, de nous sécher nus sur la plage et je leur ai recommandé une plage naturiste dans un village appelé Montalivet... J'y suis allé toute mon enfance et mon adolescence, et là-bas, nul voyeurisme, nulle chasse à la baise dans les fourrés. Le respect du corps, la discrétion, le naturel...
J'ai appris cela très tôt et ici, jusqu'à très peu de temps, tous les garçons chahutaient, se douchaient, jouaient à poil dans les vestiaires sans que cela choque ou surprenne, comme devaient le faire les jeunes gens des palestres d'Athènes, de sparte et de Rome... Comment en est on arrivés là ? Est-ce l'influence des sectes religieuses, évangélistes ou musulmans, la pléthore d'images pornographiques balancées en permanence sur internet qui rend les gens si prudes et aussi facilement choquables. Le floutage des parties génitales ou de la pointe des seins des filles ou une feuille de vigne pour cacher les parties sexuelles, n'est-ce pas le comble du ridicule ? Pourquoi rendre impur ce qui est pur et naturel ?
Toujours est-il que des deux belges, le plus jeune, visiblement embarrassé par les propos sectaires justement - fascisants et in tolérants de son aîné, l'a été davantage quand nous nous sommes tous rendus compte qu'il cherchait à cacher une érection énorme qui pointait sous sa serviette. Nous avons eu la charité de ne pas éclater de rire mais il y avait de quoi ! Un exemple parfait de l'hypocrisie du wokisme et de cette pruderie de tartuffes dont il vaut mieux rire. Peut-être faudrait-il en pleurer !
La nudité est naturelle. Il n'y a rien de honteux dans notre anatomie. Un jeune sexe qui bande, une paire de couilles, les poils pubiens... Pourquoi cela choquerait ? J'avoue n'avoir jamais été gêné par mon corps, par celui des autres, leur nudité pas plus que la mienne ne sont un objet de gêne ou de mépris. La nature, simplement. Je suis fatigué de la bêtise et de l'hypocrisie qui se répand de plus en plus et ce dans l'univers entier. Libérons nos esprits et luttons pour que personne jamais n'ose associer la nudité de la chair au mal et à la violence. Luttons contre les tartuffes de Tumblr, Instagram, Google et compagnie qui, sur ce continent comme en Europe, censurent à tout va les photos d'où surgit un infime bout de fesse ou de poils pubiens, le pénis d'un garçon ou les seins d'une fille ! Nous sommes tous fait pareils, arrêtons la pudibonderie et la connerie ! Foi d'Hadrianus !
Allez, je ne résiste pas et me laisse aller à publier la photo d'un bel éphèbe digne des dieux du Parnasse, qu'on imagine à sa toilette après l'effort au gymnase, pensant avec tout son corps à l'ami qui l'attend et au plaisir qu'ensemble ils vont prendre, sans honte ni affectation. Les défenseurs de l'ordre moral et autres censeurs de mes deux vont me haïr. Qu'ils aillent au diable !