Un film très bien fait sur la naissance du désir, qui se déroule dans le sud de l'Italie, je crois. Je ne retrouve pas le titre, mais la photo d'un des protagonistes est bien sympathique. Cela me donne envie de retourner en Italie la prochaine fois que je retraverse l'Atlantique pour revoir ma chère vieille Europe !
Les étudiants rencontrés, dont je tombais amoureux, étaient sportifs, mais aussi intellectuels. L'attirance réciproque n'était pas qu'animale. Il y avait les échanges sur tel livre ou tel film, les longues promenades passées à débattre, à discuter... Puis le rapprochement venait (ou pas) et les premiers baisers, les premiers gestes explicites et le sexe étaient doux, toujours. Le plaisir prolongé, merveilleux.
Dans un film porno, c'est mécanique, violent - toujours trouvé ridicule, le mec qui en se faisant sucer par son partenaire lui tape, sur les fesses comme le cow-boy sur sa monture, allez Hue hue ! Ridicule et grossier. Animal. Vulgaire. Mais bon "des goûts des couleurs, on ne discute point."
Pénétrer une femme est dans la nature des choses, nos sexes se correspondent et la première fois où un garçon trouve son chemin, enfin la première fois où sa bite trouve son chemin, quand les deux amants ne forment plus qu'un, est un moment fabuleux, émouvant, joyeux. Mystérieux aussi. Je veux bien croire que les adeptes de la sodomie ressentent la même joie, mais il y a la douleur en plus et puis cet orifice a d'autres fonctions pas très ragoûtantes.
M'imaginer y passer ma langue et mes doigts, à plus forte raison ma queue, me dégoûte un peu. Pareil pour les manières de baiser avec une fille dont tous mes amis parlaient et doivent encore parler, à savoir lécher, exciter avec notre langue son clitoris... Là encore, je ne suis peut-être pas normal, mais cela ne m'a jamais attiré et combien même, je n'aurai jamais fait l'amour que d'une manière hétérosexuelle, je n'aurai jamais cherché à fourrer ma tête entre les jambes de la fille, ni la pénétrer par derrière... Bizarre ce franco-américain qui parle de sexe et semble en être peu gourmand.
L'Hubris ne me tente pas. L'idée de faire l'amour me va bien mieux que celle de baiser. Tout sentiment qui induit de la violence m'est inconnu, surtout dans l'amour. Seule compte la tendresse et mon désir toujours est doux même au plus fort de mon attraction pour l'autre. Trop nourri à la pensée grecque qui rejetait et décriait tout sentiment violent inspiré par des passions. Comme les anciens, j'ai en horreur tout sentiment, toute attitude dictés par l'orgueil et l'arrogance, mais aussi tout ce qui est excès ou abus de pouvoir sur l'autre, notamment quand il est plus faible et fragile.
Ce vertige minable qu'engendre une idée de soi bien prétentieuse. Aimer et désirer n'est pas à mes yeux synonyme de possession et de prédation. C'est d'amour et de tendresse qu'il doit s'agir. Toujours. Les Grecs opposaient à l'Hubris, la tempérance et la modération,
qui est d'abord connaissance de soi et de ses limites. L'ataraxie d'Epicure me convient mieux que l'hubris du marquis de Sade et de Masoch. Berk. Face à l'être aimé, mon désir est avant tout don de soi, une disponibilité entière, corps et âme. Et puis le plaisir est d'autant plus fort, inoubliable lorsqu'il est partagé avec un(e) autre qui partage ce don et se donne à son tour. Paix, sérénité, tranquillité sont de bons conducteurs de l'Amour et le plaisir selon moi n'a pas besoin d'être violent, sale, sordide, dégradant, pour faire des amants des dieux ! Bien au contraire !
Croisé par hasard sur le net, en cherchant quelqu'un d'autre. Attirant et sexy ce jeune homme brun, n'est-il pas ? Jeune prince d'Arabie descendant des amants et des pages des rois de Perse...
Son acolyte qui pourrait être son frère n'est pas mal non plus. Peut-être un peu trop de musculation à mon goût mais une vraie beauté tout de même.
Bon weekend à tous !
" Of an Age" de Goran Stolevski présenté en 2022 au festival de Melbourne, sort bientôt ici. Avec Thom Green, Toby Derrick, Hattie Hook, Elias Anton. Hâte dele regarder. Le résumé du film : Pendant l'été 99, le cinéaste montre 24 heures d'une imprévisible et intense romance entre un jeune serbe de 17 ans, danseur de salon, et le meilleur ami de son grand frère. Dix ans plus tard, les deux vont vivre des retrouvailles douces-amères.
Retrouvé ce matin la bande-annonce d'un film court de 2008 je crois, que nous avions adoré David et moi. L'auteur est un australien Jarrah Gurrie qui a étudié le cinéma ici a depuis produit pas mal de clps video dont le très beau These Empty streets.
L'histoire est simple mais très parlante : dans Lower East side, un adolescent filme un skater. On comprend vite qu'il est fasciné par le garçon, son style, son allure. Le skater s'en aperçoit et vient vers lui. Le garçon au camescope a peur. L'autre lui prend l'appareil des mains et regarde. Ce qu'il voit semble lui plaire, puisqu'il replie l'écran et rend le camescope, puis repart tranquillement faire ses figures... De ce contact va naître une relation intense...
Tout cela montré en quelques minutes.
Il semblerait depuis que le réalisateur ait renié ce premier film d'étudiant, un peu démodé, filmé en 16mm. Très new yorkais, très classique finalement mais doté d'un intensité dramatique fabuleuse qui a inspiré beaucoup de monde depuis son tournage.
Impossible de retrouver le film en entier. Il est présenté sur Viméo, mais une fois la page atteinte, on ne trouve que le trailer et les autres films courts de Jarrah Gurrie. Dès que je le retrouve je le mets sur le blog.
Il est entièrement autodidacte et s'appuie sur son œil et son instinct naturel pour créer. Sa méthode de création d'images se caractérise par des compositions simples qui encadrent des thèmes universels plus significatifs. Le travail de Stoddard est apparu dans de nombreuses publications, notamment : Universal Republic Records, Columbia Records, Art Week, Juxtapoz Magazine, Rangefinder Magazine et Refinery 29.
Les photographies qu'il présentait dans l'exposition de L.A., à l'occasion de las ortie de son premier ouvrage, baptisé INSEX (en vente ICI), explorent les parallèles entre la métamorphose dans le monde naturel et le passage à l'âge adulte. À travers des images mises en scène et hautement stylisées, Stoddard invite les spectateurs à errer dans un monde sombre et coloré de sexualité naissante et de mystérieux insectes rampants.
Cette série d'images inédites brosse un tableau surréaliste de l'adolescence dans une glorieuse frénésie d'hormones bourdonnantes et d'ailes qui poussent. Les œuvres exposées ont été créées sur une période de cinq ans dans des lieux très divers du monde entier. Chaque scène est toujours soigneusement construite mais donne à voir quelque chose de spontané, comme un évènement qui surgirait soudain devant nos yeux. Chaque cliché présente un sujet jeune, souvent Stoddard lui-même, dans un état de mutation ou associé à un homologue à plusieurs jambes.
Voici ce que dit de son travail, ce photographe doué dont on n'a pas fini d'entendre parler ! Et en plus, il est beau gosse ! :
Le site de l'artiste : https://www.alexstoddard.com/
Tous les clichés présentés sont protégés par les lois internationales du copyright. ©Alex Stoddard.2022. Tous droits réservés.