Maintenant que le wokisme yankee puant (né sous Trump tout aussi puant) a eu raison de la marque A&F née en 1872, le Quarterly et les somptueux catalogues voués à l'autodafé dans le genre des nazis ou des bolchéviques, (des républicains espagnols aussi), ces ouvrages se vendent à prix d'or et les rescapés sont devenus rarissimes. Des pièces de musée. Ma collection est incomplète ! j'achète tout ce qui est disponible pour la compléter. Si par hasard, dans vos greniers ou cachés dans un coffre ou derrière les ouvrages de Bernard-Henri Lévy ou les œuvres complètes de Mao Tse Toung, n'hésitez-pas à me les proposer ! Nous les mettrons dans une capsule-temps pour que nos descendants les retrouvent et s'en délectent quand les wokes déconstruits non-binaires seront morts et surtout oubliés.
07 avril 2023
A&F : une esthétique roborative et sexy
06 avril 2023
florilège pascal I
Hommage à la beauté et à notre jeunesse qui s'éloigne
Vive Abercrombie & Fitch
30 mars 2023
26 mars 2023
Pour terminer le weekend
25 mars 2023
Avez-vous vu ce film ?
Un film très bien fait sur la naissance du désir, qui se déroule dans le sud de l'Italie, je crois. Je ne retrouve pas le titre, mais la photo d'un des protagonistes est bien sympathique. Cela me donne envie de retourner en Italie la prochaine fois que je retraverse l'Atlantique pour revoir ma chère vieille Europe !
23 mars 2023
Les garçons en noir et blanc
Les étudiants rencontrés, dont je tombais amoureux, étaient sportifs, mais aussi intellectuels. L'attirance réciproque n'était pas qu'animale. Il y avait les échanges sur tel livre ou tel film, les longues promenades passées à débattre, à discuter... Puis le rapprochement venait (ou pas) et les premiers baisers, les premiers gestes explicites et le sexe étaient doux, toujours. Le plaisir prolongé, merveilleux.
Dans un film porno, c'est mécanique, violent - toujours trouvé ridicule, le mec qui en se faisant sucer par son partenaire lui tape, sur les fesses comme le cow-boy sur sa monture, allez Hue hue ! Ridicule et grossier. Animal. Vulgaire. Mais bon "des goûts des couleurs, on ne discute point."
Pénétrer une femme est dans la nature des choses, nos sexes se correspondent et la première fois où un garçon trouve son chemin, enfin la première fois où sa bite trouve son chemin, quand les deux amants ne forment plus qu'un, est un moment fabuleux, émouvant, joyeux. Mystérieux aussi. Je veux bien croire que les adeptes de la sodomie ressentent la même joie, mais il y a la douleur en plus et puis cet orifice a d'autres fonctions pas très ragoûtantes.
M'imaginer y passer ma langue et mes doigts, à plus forte raison ma queue, me dégoûte un peu. Pareil pour les manières de baiser avec une fille dont tous mes amis parlaient et doivent encore parler, à savoir lécher, exciter avec notre langue son clitoris... Là encore, je ne suis peut-être pas normal, mais cela ne m'a jamais attiré et combien même, je n'aurai jamais fait l'amour que d'une manière hétérosexuelle, je n'aurai jamais cherché à fourrer ma tête entre les jambes de la fille, ni la pénétrer par derrière... Bizarre ce franco-américain qui parle de sexe et semble en être peu gourmand.
L'Hubris ne me tente pas. L'idée de faire l'amour me va bien mieux que celle de baiser. Tout sentiment qui induit de la violence m'est inconnu, surtout dans l'amour. Seule compte la tendresse et mon désir toujours est doux même au plus fort de mon attraction pour l'autre. Trop nourri à la pensée grecque qui rejetait et décriait tout sentiment violent inspiré par des passions. Comme les anciens, j'ai en horreur tout sentiment, toute attitude dictés par l'orgueil et l'arrogance, mais aussi tout ce qui est excès ou abus de pouvoir sur l'autre, notamment quand il est plus faible et fragile.
Ce vertige minable qu'engendre une idée de soi bien prétentieuse. Aimer et désirer n'est pas à mes yeux synonyme de possession et de prédation. C'est d'amour et de tendresse qu'il doit s'agir. Toujours. Les Grecs opposaient à l'Hubris, la tempérance et la modération,
qui est d'abord connaissance de soi et de ses limites. L'ataraxie d'Epicure me convient mieux que l'hubris du marquis de Sade et de Masoch. Berk. Face à l'être aimé, mon désir est avant tout don de soi, une disponibilité entière, corps et âme. Et puis le plaisir est d'autant plus fort, inoubliable lorsqu'il est partagé avec un(e) autre qui partage ce don et se donne à son tour. Paix, sérénité, tranquillité sont de bons conducteurs de l'Amour et le plaisir selon moi n'a pas besoin d'être violent, sale, sordide, dégradant, pour faire des amants des dieux ! Bien au contraire !
J'évoquerai une prochaine fois les réflexions que je tire de mes lectures et de mes observations sur l'esprit queer et sur le wokisme. Bonne journée à l'Internef, cher correspondant de Lausanne ! Bonne journée à mes autres lecteurs aussi.