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09 février 2006

souvenirs souvenirs | 09 février 2006


Bon tu as réussi à manger le plus gros hamburger de tout New York et l'un des moins chers au fait. On avait beaucoup plaisanté sur les hot-dogs (...) Et tu t'es fait très câlin le soir à la maison. Notre première nuit... Nous avons bu une bouteille de la propriété de mes parents. Millésime 81. Je t'avais raconté la Foire du Trône à Paris et celle de Bordeaux sur les Quinconces. Tu connaissais celle de Copenhague et Battersy Fun Fair à Londres. Mais c'est à New York que nous sommes ensemble et nous nous aimons... Que dure toujours ce bonheur inattendu.

Le petit jardinier


J'ai rencontré un jardinier un peu triste. Il apprend l'art des jardins, les arbres et les fleurs n'ont plus de secret pour lui mais son cœur en ce moment est ailleurs. Ses longs cheveux noirs tombent sur son front grave. Il est beau. Il pleure un peu mais repart dans les allées, parmi les plantes et les arbustes. Sa déchirure, c'est son histoire. Il n’aime pas en parler. Encore moins qu’on le plaigne. Je voudrais le consoler. Il est jeune et se pose plein de questions. Déjà pourtant, il paie le prix du temps qui passe. Ses blessures font de lui un homme. Pourtant il redevient parfois comme un lutin. Le voile dans ses yeux s’efface et il redevient drôle et brillant de finesse. Je prie les dieux pour qu'il ne s'éloigne jamais de ses rêves et grandisse comme les fleurs de son jardin. Il part demain. Loin d’ici, il continue son histoire. Seul. J'aurai beaucoup aimé faire un bout de chemin avec lui... Je n'ai même pas de photo de lui encore. Il a promis de m’écrire et de m’en envoyer une. Il est loin maintenant, de l'autre côté de la mer...

Scotty Thomson, le meilleur DJ de New York | 08 février 2006

 
Great Scott, on ne pourra jamais dire le contraire : Non seulement tu es le plus beau, mais aussi le plus intelligent des DJ que j'ai pu rencontrer. Le meilleur aussi. Rien à voir avec les petits débiles prétentieux tatoués et shootés que l'on croise dans les boites de Province en France (suivez mon regard, amis bordelais !). D'ailleurs les meilleurs DJ du monde se trouvent à NYC ! Et à Londres. Scotty sévit pour le plus grand bonheur des noctambules new yorkais, au XL et au Spirit le dimanche. Ceux qui n'ont pas l'occasion de passer par là, allez sur son site. qu'un ami m'a fait connaître. Superbe. Comme lui. Écoutez ce qu'il sait faire, vous verrez que j'ai raison ! Vous pouvez même télécharger sur votre ipod quelques uns de ses enregistrements. Chaud et beau ! Comme lui, les mecs ! comme lui !

08 février 2006

Exhibition N°3

Exhibitionism N°2

Exhibitionism par Christopher Makos N°1

Billy's | 08 février 2006


Billy's c'est un lieu que j'adore. C’est au 184 9th Street. Un petit monde comme je les aime tenu par des gars supers (superbes) gentils, bons pâtissiers, inventifs... Un lieu génial pour choisir les petits gâteaux pour accompagner le café ou les gros pour un dîner avec des copains. Le meilleur cheesecake de tout l’État et leurs cupcakes ! La pâtisserie a été fondée en 2003 par ces deux types, anciens d’une business school dotés de la même sweet tooth (littéralement dent de lait : amateur de sucreries) et fous de pâtisserie. Toujours un bonheur de passer par chez eux !

En exergue de ce blog... | 08 février 2006


"J'ai formé le projet insolent de transformer mon tempérament en un roman et d'ensevelir le premier dans le second "

Mishima (à propos de son livre "Amours interdites")

17 janvier 2006

Near Amsterdam Avenue

C‘est là que j’ai osé. C’est là que j’ai cédé, me libérant des convenances et du regard des autres. Nous en avions trop envie, ton regard qui plongeait dans le mien, l’air joyeux du début de l’automne, New York bruissant encore des senteurs de l’été. Notre amour valait plus que tout autre chose et rien n’existait que de nous savoir ensemble, cette sensation remontant du tréfonds de nous-même qui chantait avec force ce « parce que c’est lui, parce que c’est moi » qui n’avait jamais semblé aussi vrai, aussi fort et déterminant dans mon cœur jusqu’alors. Tu t’es arrêté et tu as serré mon bras, puis nos mains se sont rejointes, nos doigts entremêlés, sans un regard autour de nous, devant cette maison que tu aimes tant, nous nous sommes embrassés, plein de joie, de désir, de la même joie et du même désir. Ce fut aussi fort, aussi puissant qu’une joute amoureuse et son explosion fabuleuse… Mais ce ne fut nullement une petite mort mais plutôt une épiphanie !