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08 février 2009

Gourmandises | 08 février 2009

The six pack vous connaissez ? c'est le nom usuel et familier employé ici pour désigner les abdominaux que tout un chacun possède et qui normalement, de l'enfance à l'âge mûr doivent apparaître entre le pubis et les pectoraux chez les garçons, au même titre que les trois côtes flottantes de chaque côté du thorax. Signe de finesse et signe aussi que la nature a bien fait les choses en dessinant avec brio nos bustes comme le sculpteur dans la statuaire antique. Vers la trentaine, si on n'y fait pas gaffe, de légers, puis moins légers, dépôts de graisse viennent perturber la douce et attirante harmonie, comme aussi les poils horribles qui - là aussi si on n'y fait pas gaffe - vont peu à peu recouvrir cette peau veloutée et tendue par les muscles. Ma gourmandise jusqu'à ce jour ne m'a pas joué ce mauvais tour : pas de graisse ! Et la nature m'a épargné les poils superflus et disgracieux.

Pourtant depuis quelques mois, je remarque que si mes abdos sont toujours aussi durs, ils sont moins dessinés et le six-pack, la tablette de chocolat, s'amenuise ! C'est la faute aux pâtisseries de la boutique près du bureau, la faute aux doughnuts merveilleux - vous n'avez pas idée tant que vous n'y aurez pas goûté - qu'on trouve ici et à tous les bons petits plats que nous nous concoctons. Au secours, dans dix ans j'ai un ventre rond comme un ballon de foot. Donc, depuis une semaine, salle de gym de nouveau deux fois par semaine. Pompes matin et soir et moins de douceurs (alimentaires j’entends). Cela me donne l'idée d'une nouvelle rubrique photo : les abdos et les pectoraux des minets d'ici et d'ailleurs (sans poils bien sûr). Pour les amateurs-mateurs de teddy bears, il y a des sites spécialisés hé hé !).

Morphée ou Endymion endormi ? 08-02-2009


Pour me faire pardonner ce long silence

New York I love you but you're bringing me down

 
Bon quatre mois et des poussières d'absence. Désolé les mecs (Euh ! pas de sexisme, désolé les filles aussi). ma vie a été bien compliquée pendant ces 120 jours mais je ne vasi pas vous raconter tout par le menu cela vous ferait fuir, déjà que j'ai perdu plein de lecteurs ces quelques derniers mois. et pour cause. Bon, je suis revenu. J'ai changé d'apprtement. Je suis passé par la case Londres, la case Médoc, la case Genève et me voilà de retour dans cette p..... de big apple que j'adore mais qui me rend dingue. Brinkley a passé tout ce temps avec David chez ses parents (ceux de David pas les siens) et il n'aime pas la neige le bougre. Elle l'empêche d'aller courir dans l'herbe. Les chats sont restés chez notre Phoebe à nous (une copine qui tient une boutique bio et adôôôre les chats et chante aussi mal que la Phoebe de Friends !) et vu leur embonpoint, ils ont eu du bon temps, ces gourmands. Nous avons un appartement assez sympa, plus grand car nous sommes trois maintenant (en plus du chien et des deux chats), Paul, le petit frère de David est des nôtres. Plaisir de le voir déambuler entre la salle de bains et sa chambre. Ses pectoraux (comme ses fesses) sont fort appétissants : Mais pas d'inceste dans notre famille ! David est mon mec. Pas le frérot.

J'adore Zabar's

Bon je viens de voir que le dernier post préparé n'est pas passé et a disparu dans la nature. La joie du net. je disais juste que j'étais ravi de pouvoir reprendre ce blog et que je promettais à mes lecteurs le plus possible de nouvelles photos et de textes. Selon la liberté que me laissera mon emploi du temps. J'ai constaté en passant que vous étiez plus de 100.000 par an à passer rendre une petite visite à Hadrien ! Mille mercis. Mais laissez donc des commentaires les gars, c'est comme ça que vivent les blogs !
Les photos ci-dessus c'est ZABAR's, mon épicerie super-marché favorite. On y trouve de tout et c'est à deux pâtés de maison de chez nous. Je ne sais plus dans quel film on y a tourné une scène avec Tom Hanks et Meg Ryan. C'est de la gourmandise densité 10.000 au m² !

30 octobre 2008

L'été est bien fini et bien loin

Nous parlions ce soir de l'été déjà bien loin. Le froid, l'hiver qui approche, ce ciel gris, le froid quand le matin il faut partir travailler... Tout cela nous éloigne des plaisirs de ce temps merveilleux des vacances. Quand je suis arrivé ici, il était naturel de ne jamais dételer. il fallait comme tout le monde courir, être pressé, speed. Le 11 septembre a secoué tout le monde. Et si nous étions sur une mauvaise voie ? Puis la crise et la chute du système bancaire, les subprimes, les financiers maffieux, le virtuel, l'immoral... Tout cela a définitivement ébranlé les esprits. L'argent demeure ici, comme partout en Amérique, un vecteur fondamental, le critère de base, la mesure-étalon du rang et de l'importance des idées et des hommes. Cependant, on sent une fureur de vivre, un désir très profond de prendre le temps, de vivre aussi pour soi. Le travail n'est plus le but, la fin en soi, le noyau de l'existence. Et c'est bien.

08 octobre 2008

Dieu, David, Antoine et moi

 
Antoine m'a dit l'autre jour qu'il ne pourrait jamais vivre sa vie sans partager avec moi ce qui en fait l'essentiel : l'émerveillement, la passion, l'art. David qui essayait de terminer un devoir sur le droit fédéral et je ne sais plus quoi, haussait les épaules en marmonnant "je compte pour quoi moi ? Le lit juste ?". Je l'ai rassuré par un baiser. Ce garçon au corps de demi-dieu a remplacé Antoine dans mes nuits, mais il n'a pas pris la place de mon petit amant fidèle dans mon cœur. Antoine a accepté peu à peu cette présence et nous vivons tous les trois, une relation qui n'a rien de frelatée. Je ne baise pas avec l'un puis avec l'autre. Ma relation avec Antoine est aujourd'hui du domaine transcendé de l'amitié fraternelle. Il ne touchera jamais à David et je sais qu'il avance peu à peu vers une voie incroyable, surtout ici, surtout au XXIe siècle mais je suis heureux de le savoir si pur, si paisible : Antoine veut devenir moine. Il a parlé avec un religieux de notre relation depuis notre adolescence, son attirance naturelle pour les garçons, ses rencontres mais aussi ce besoin de transcendance, cet appel qu'il entend depuis longtemps et qui se matérialise de plus en plus en se précisant depuis plusieurs mois. Il n'est pas pour autant devenu cul-béni, ni sottement prude comme une vieille fille vierge. Il est en paix et cela le rend encore plus beau. David - pur produit WASP (white anglo-saxon protestant) a du mal à intégrer tout ça, mais il est respectueux et attentionné avec mon Antoine parfois un peu déboussolé. La chasteté lui apparait désormais comme naturelle et joyeuse. La beauté qu'il aime toujours autant - peut-on s'en détacher jamais ? - est comme un cadeau du ciel à ses yeux. Je l'admire. Il est si jeune d'esprit et tellement déterminé. J'ai cru un moment qu'il s'agissait d'une fuite, une réponse aux craintes naturelles face à ce monde difficile et à son entrée dans l'arène des adultes. Il n'en est rien. C'est un cheminement librement consenti, réfléchi, induit. Bravo.

Ce qui compte c'est l'amour | 08 octobre 2008

Fabien, un fidèle des débuts de ce blog, rappelait l'évolution du site vers plus d'images osées, moins de texte, moins d'intérêt donc selon lui. Selon moi aussi. Je voulais qu'Animula Vagula Blandula soit une sorte de journal relatant ma vie au quotidien, mes humeurs, mes désirs, mes colères, mes rencontres. Ma vie new yorkaise est aujourd'hui installée dans la routine. Installée est l'adjectif qui la caractérise le plus. Mais ça bouge. Tangage et roulis en vérité : Merryl-Linch, JP Morgan tirent des bords et les vagues sont hautes. Mon métier a du plomb dans l'aile et j'ai vraiment envie d'arrêter les frais. Je ne m'aime plus vraiment en jeune preppy bien sapé chez Brooks brother, sous-vêtements et casual wear de chez Abercrombie & Fitch, polos et bermudas Ralph Lauren et Lacoste et Équipage de Hermès ou Hammam Bouquet de Penhaligon's... Mes cravates, mes pompes, mes boutons de manchettes en passementerie, tout cela est superbe et je suis heureux de (bien) gagner ma vie. Mais ce n'est pas suffisant. C'est clair. Le garçon qui occupe ma vie et mon cœur se bat chaque jour auprès d'Amnisty International et pour plein d'autres causes. Petit-fils et fils d'officier supérieur proche du pouvoir fédéral, il accepte mal la situation actuelle que l'économie américaine et ses abus font vivre au monde entier. Nous nous disputons parfois quand j'essaie, une fois refermée la porte de l'appartement, d'oublier tous les soucis et toutes les interrogations de la journée. Oui chez Lehmann c'étaient des fous furieux. Oui l'Amérique est en pleine explosion morale et le système financier se désagrège en traînant dans le malheur et la misère - à retardement - des millions de gens qui n'aspirent qu'à vivre tranquillement. C'est vrai que je ne suis pas naturellement préoccupé par tout cela. L'ordre établi m'a toujours servi, depuis ma naissance et bien avant. Lui aussi mais il possède une sensibilité que je ne perçois pas en moi, ou plus beaucoup. Mea culpa ! Je me réfugie alors dans la lecture, dans le cinéma, dans la bouffe et la déco... Mais arrive un moment où il faut être totalement en accord avec soi-même. Où je continue à participer à cette aberration qui voit des hommes passer leur temps à faire du fric avec le fric, et je vais continuer d'en gagner beaucoup mais risquer d'y perdre mon âme. Où je ralentis, je réfléchis en regardant à gauche et à droite ce qui se passe et je mets mes actes, mon quotidien, mon activité professionnelle en harmonie avec mes convictions sociales et spirituelles...

La Beauté

Ce n'est qu'un moyen et non pas une fin... Se répéter cela chaque jour quand on vieillit et que les corps que nous croisons se font de plus en plus désirables et intouchables. Que sera mon désir quand j'aurai quarante ans ? Cinquante ? Et au-delà ? Comment se posera sur moi le regard de ces garçons dont je suis encore proche, comme un grand frère préservé des rigueurs du vieillissement. Mais je sais que mon tour viendra aussi où de jolis jeunes hommes se lèveront dans le bus pour me laisser leur place, respectueux peut-être de mes cheveux devenus blancs et de ma démarche qui se sera faite hésitante...

01 octobre 2008

Un autre genre de delicatessen... | 01 octobre 2008

Cela aussi c'est agréable à déguster. A consommer sans modération aucune ! Je plaisante. mais avouez que ce jeune homme est une invitation à plein de choses... Cadeau à mes fidèles lecteurs qui ne laissent plus beaucoup de commentaires. Se seraient-ils lassés du blog d'Hadrianus ? Peut-être ne suis-je pas assez actif en ne nourrissant pas suffisamment ce site de photos nouvelles et de textes ? Dites moi si vous aimez encore animula Vagula Blandula !

Bon ras le bol des ricains | 01 octobre 2008

Finalement, plus je m'avance dans la vie américaine - et pourtant je vis à New York depuis un bout de temps et cette ville n'a rien à voir avec le reste des States - plus je suis horripilé par le conformisme des américains, leur politically correct attitude en permanence et surtout cette soif de consommer, de posséder. (Surtout en mieux que ce que possède le voisin). Même les homos sont pénibles. Toujours militants, toujours outranciers, toujours prêts à faire des procès pour défendre leur communauté. Et puis ma banque va si mal que le Family Office va être restructuré et qu'on me propose de former des équipes à Chicago (!?!) je n'ai pas la moindre envie d'aller là-bas ! Je me demande si je ne vais pas tout laisser tomber. Ouvrir un restaurant ou une galerie d'art. Ou même retourner en France faire du vin, comme mes cousins et mes frères ! 
Et la gueule de Bush qui n'en finit pas de disparaitre des couvertures de magazines et de la télé. J'ai envie de calme. Et puis il est clair que le système est - enfin - en train de se casser la figure. C'est vrai que ça va assez mal ici. beaucoup de pauvres, beaucoup de laissés pour compte et de plus en plus de violence. Une violence latente, insidieuse mais prête à exploser. Obama ou Mc Cain ? A peu de choses près, j'en viens à me demander si ce n'est pas la même chose après tout ! Toujours le pouvoir aux mêmes, comme mes patrons de la banque, leurs copains du Sénat et de la Chambre des représentants, l'élite des fonctionnaires autour du Président et un système verrouillé avec toujours les super nantis et les exclus... Moi je ne me plains pas. je gagne bien ma vie, j'ai des parts dans un des meilleurs vignobles du monde, j'ai un ami que j'aime et nous n'avons jamais songé à nous marier parce que je suis trop bourge dans ma tête peut-être, mais aussi parce que ce qui se passe dans nos cœurs et dans notre lit n'a rien à voir avec ce que le mariage est censé apporter : un lien définitif pour accueillir un jour les enfants et bâtir une famille. Je ne crois pas à toutes ces folies dont on nous rabat les oreilles - notamment en Californie : les mecs devenant femmes, les femmes mecs et les enfants par procréation assistée, mère-porteuse et tout le bordel de cette fin de civilisation. Comme je le dis toujours, le combat des homos pour moi c'est contre l'homophobie, c'est simplement de faire accepter nos choix. Rien de plus. Certainement pas de changer les choses et de prétendre faire de l'homosexualité la règle "normale" et l'hétérosexualité une déviance ! Bon après ce coup de gueule je vais rejoindre mes potes et aller au cinéma. Demain je décide : où je reste à la banque ou je m'en vais !

base ball (fin) | 01 octobre 2008



base ball (suite) | 01 octobre 2008



Aimez-vous le base-ball ? | 01 octobre 2008

 

Moi avec des mecs comme ça, j'adore ! Chaud chaud le match !

Delicatessen | 01 octobre 2008

J'ai dîné l'autre soir dans un restaurant spécialisé dans les "delicatessen", cette nourriture d'origine juive venue d'Europe centrale avec les émigrants dans les années 20. C'est le nom du restaurant situé dans Prince Street, en fait une sorte de brasserie, toujours bondé et sympathique. On y mange bien pour pas très cher et la carte des vins est bien fournie. je crois que Frank Bruni, le critique du New York Times n'a pas aimé car il l'a éreinté dans un article mais moi j'ai trouvé ça très bien. Il faut dire que j'étais en compagnie des gens que j'aime, le vin était bon, servi comme il faut et l'ambiance ultra sympa ! Le chef est d'origine chinoise et l'endroit est très design. Ici, ils disent qu'il a un look européen (!). A l'étage une salle superbe dans les bleus et verts. l'escalier très fashion est recouvert de lattes de bois posées d'une manière très en vogue. C'est propre, net, efficace mais en même temps plein de fantaisie et de gaité et c'est archi plein tout le temps.
 

Delicatessen sur Prince Street | 01 octobre 2008


08 septembre 2008

C'est la grande mode | 08 septembre 2008

Vous aimez vous les barbes naissantes ? Quand au petit matin le garçon qui dort à côté de vous pique un peu. La peau en feu vous en redemandez ou vous le poussez vers la salle de bain pour qu'il se rase et revient vous faire un câlin avec la peu douce ? Moi j'aime bien quand sur la peau d'un visage, hâlée, douce et tendue poussent des poils drus à peine visibles. Mon ami et moi sommes relativement glabres. Lui est blond, je suis brun. Mais nous avons la chance de n'être pas poilus. La mode est à la fois aux corps imberbes (c'est vrai que c'est plus joli un buste musclé et des cuisses lisses) et à la barbe courte savamment sauvage. Hmmm!!!

J'avais 15 ans | 08 septembre 2008


J'avais à peine 15 ans, peut-être 16, quand j'ai découvert cette photo dans un magazine. C'était chez un de mes cousins à Bordeaux. Sous une pile de Lucky Luke et d'Astérix, il y avait une revue pour mecs appelée "Samouraï". Seul dans sa chambre (je me souviens qu'il était allé se doucher après un après-midi passé à jouer au tennis). Ce garçon qui dort du sommeil du juste avait notre âge. On devinait sa nudité sous les draps. Dormait-il vraiment ou faisait-il semblant ? 
L'ombre de son pubis qui dépassait des draps fins, la bosse de son sexe mise en valeur par le plissé des draps. Chaud. Quand David (mon cousin) sortit de sa salle de bains, torse nu, la taille entourée d'une serviette de bain, je l'aurai littéralement violé sur le champ si j'avais été moins coincé. Avant de découvrir ce magazine gay (soft- nous sommes au début des années 90), je ne savais pas qu'il s'intéressait aux garçons. c'est vrai qu'il aimait parader à moitié nu quand nous étions ensemble avec nos autres cousins, l'été au Moulleau ou à Saint Jean de Luz chez notre grand-mère. 
Une nuit, il s'était glissé contre moi en montant dans le lit que nous partagions chez nos grands-parents. En slip tous les deux, il avait longuement frotté son sexe contre le mien en rigolant et en proférant des paroles qui se voulaient vulgaire "alors ma poule, on bande ? Tu veux me la mettre". Je ricanais bêtement avant de me tourner gêné. Je bandais en effet et j'avais bien vu que lui aussi, mais cela s'arrêta là. 
Ce jour-là donc, avec cette photo et ce magazine planqué sous des BD, je compris qu'il était pédé. Pour ce qui me concerne, je ne le savais pas encore. Le sais-je vraiment aujourd'hui où le désir d'enfant me taraude de plus en plus, et où les gays new-yorkais que je croise souvent m'horripilent et me dégoûtent  ?

coquin ! | 08 septembre 2008

 

Sans commentaire... Il attend quoi ? Il pose ou bien il a trop chaud. On dirait ces photos de nouveau-né comme on en faisait dans les années 1900, nus comme un vers sur une fourrure. Une promesse... Merci à Phil qui vient de m'envoyer cette photo trouvée sur un site sympathique dont j'ai oublié le nom.