16 mars 2021
Have a good week, my friends
Sometimes at night, I cannot sleep-
My thoughts are still with you.
I thirst, I breathe, I want your sweet
Tongue to quench desire, arms open,
Surrounding, touching, swallowing.
(Parfois, la nuit, je ne peux pas dormir-
Mes pensées sont toujours avec toi.
J'ai soif, je respire, je veux ta douce
Langue pour étancher mon désir, bras ouverts,
pour t'enlacer, te toucher, t'avaler.
Your body will always be a miracle-
Memories of you seem but ashes,
Until I write your name in water,
Like Shelley, refute the distance and burn
With longing— the golden flames
Cast shadows on your legs, heart pumping,
Veins swelling, cells sipping until rain arrives.
(Ton corps sera toujours un miracle
Les souvenirs de toi ne sont plus que cendres,
Jusqu'à ce que j'écrive ton nom dans l'eau,
Comme Shelly, réfute la distance et brûle
Avec envie - les flammes dorées
Jettent des ombres sur tes jambes, le cœur battant,
Veines gonflées, les cellules sirotent jusqu'à la pluie.)
08 mars 2021
03 mars 2021
Cette petite étincelle...
« Cette petite étincelle qui nous fait reconnaître, comme une lumière au loin dans la nuit prévient le marcheur égaré et le rassure, que celui qu'on attend et qui lui aussi nous attendait. Quelle alchimie préside à ces moments rares et bouleversants où après les larmes et le silence, une petite musique joyeuse nous ramène à la vie. L'Amour est là près de nous et nous savons que cette fois sera la bonne...»
15 février 2021
lovehadrianus-blog tumblr.com
05 février 2021
24 janvier 2021
Extases
Moments de grâce, ces instants où le plaisir nous transporte et nous tue tout en nous faisant renaître...
Kline Barfield pour illustrer Proust ou le contraire...
Mark vient de retrouver dans une caisse, un livre paru chez Penguin il y a quelques années. Un recueil de poésies écrites par Marcel Proust lorsqu'il était élève au lycée Condorcet. Une édition bilingue dont nous avions oublié l'existence. C'était du temps où Mark suivait un workshop à l'université avec je ne sais plus quel professeur francophile. L'ouvrage vient de rejoindre "Le Manteau de Proust" de Lorenza Foschini et mon édition originale de la Recherche. Découvert ces vers qui ne révolutionneront pas le monde de la poésie. Le jeune Marcel avait 17 ans à peine, qu'il dédia à Daniel Halévy :
"Si j'avais un gros sac d'argent d'or ou de cuivre | Avec un peu de nerf aux reins lèvres ou mains | Laissant ma vanité — cheval, sénat ou livre, | Je m'enfuirais là-bas, hier, ce soir ou demain | Au gazon framboisé — émeraude ou carmin ! — | Sans rustiques ennuis, guêpes, rosée ou givre | Je voudrais à jamais coucher, aimer ou vivre | Avec un tiède enfant, Jacques, Pierre ou Firmin. | Arrière le mépris timide des Prud'hommes ! | Pigeons, neigez! Chantez, ormeaux ! blondissez, pommes ! | Je veux jusqu'à mourir aspirer son parfum ! | Sous l'or des soleils roux, sous la nacre des lunes | Je veux... m'évanouir et me croire défunt | Loin du funèbre glas des Vertus importunes !"
Et ces vers un peu mièvres m'ont fait penser à Kline Barfield, modèle surfer et skater, qui n'a plus l'âge des Jacques, Pierre ou Firmin des rêveries adolescentes de Marcel Proust, mais personnifie bien l'éphèbe en Arcadie, le protégé des habitants du Parnasse, demi-dieu lui-même.
Écrit en écoutant Le Didon de Purcell chanter le bel aria de la scène 2 de l'acte 3 "Remembre me be when I am laid in earth" qui va bien aussi au texte cité comme aux images du lumineux Kline. Dehors, le froid se fait presque glacial mais savoir les démocrates de nouveau aux commandes nous réchauffent tous !