31 juillet 2022
L'été, la beauté des garçons...
22 mai 2022
Tel un dieu grec...
Notre jeune dieu voyage beaucoup en compagnie de photographes, de maquilleuses, d'habilleuses et pose pour de nombreux shootings de mode. Le voilà à New York, puis à Los Angeles, ailleurs encore.
On le retrouve aussi dans sa vie privée (rendue publique sur les réseaux sociaux si impudiques et fouineurs). Qu'il pose ou se montre au naturel, surpris par l'objectif d'un ou d'une de ses proches, il reste divin.
Et celle-ci, très Bruce Weber des années 80... Les jeunes dieux dans le Parnasse, cela doit ressembler à ces types, non ?
On peut imaginer une belle histoire d'amitié entre ces deux-là. Une fraternité profonde, totale. de ces "bromances" qui devraient être le quotidien des garçons qui un jour comprennent qu'ils ressentent une peu plus que de la camaraderie pour leur voisin de table ou de dortoir au collège, à la piscine, au gymnase ou dans les vestiaires. un titillement au plus profonde soi qu'on craint trop souvent d'écouter et qu'on enfouit très loin dans sa tête. Parce que cela fait peur... La peur d'être différent, la peur de la violence et du rejet... Un instinct de survie...
Les choses sont bien plus avancées qu'il y a trente ou cinquante ans, mais l'hypocrisie demeure et le risque que de pauvres tarés rigoristes et cul-de-plombs reprennent le pouvoir des esprits et qu'aimer un garçon et vouloir simplement vivre cet amour redevienne, comme c'est hélas déjà le cas dans certains pays - et pas que des pays arriérés du tiers-monde, un crime, une forfaiture...
27 avril 2022
Louder than words
25 avril 2022
Only boys aloud
22 avril 2022
Ron Levi, beau comme un dieu et alias
Passés 35 ans, on les retrouve plus rarement dans notre lit mais cela arrive et de belles histoires d'amour tendre et de douce complicité s'ajoutent au plaisir entre les draps. A 17 ou 20 ans, on ne sait pas vraiment apprécier ni prendre le temps de savourer la beauté du corps semblable au nôtre avec qui nous baisons. Le temps presse, le monde nous attend et nous ne savons pas nous attarder. Puis vient un jour où l'on se retrouve le plus souvent seul, surtout quand on refuse le coup d'un soir, entre deux portes, juste pour évacuer le désir devenu trop fort pour être contenu... Quand on est prêt pour que durent les choses et que se vivent sans pudeur nos sentiments, il est plus difficile de trouver l'âme qui fusionnera avec la nôtre. cela survient pourtant, le plus souvent sans que nous nous y attendions, par hasard, à l'improviste et de nouveau nous avons dix-sept ou vingt ans et c'est une vraie première fois toujours. Grâce soit rendue à celui qui inspire au quotidien ces lignes, à son amour patient, sa tendresse immuable et la chaleur de son corps quand il se love contre le mien chaque nuit...
Be that a shadow dark ?
"Be that a shadow dark ?" : Un très beau sonnet écrit par Abdul Hamid Mohmand, le célèbre poète afghan du XVIIe siècle, sage soufie que les islamistes aimeraient faire oublier. Apprécié en son temps jusqu'en Perse, kil partageait la même notoriété que Saadi ou Hafiz. Il a laissé de magnifiques poèmes d'amour pour les garçons. La traduction, trouvée sur internet, est de Andrew Calimach.
Be that a shadow dark on my beloved’s face,
Or the moon’s bow?
Be those white teeth within his crimson mouth,
Or tulip flecked with snow?
‘Tis witchery he weaves with his black eyes,
Magic that tricks a fellow
No peer to it you’ll find, though India you search,
And Bengal mellow.
Like the wild bird caught by a hundred traps,
That no more can take wing
In my beloved’s curly locks I’ve been caught fast,
An awkward thing.
Blue is my heart before my dear boy’s lips,
Red wine in azure mug.
A rose in bud? Look well, ‘tis a pink boy
In a green shawl wrapped snug.
The shadow on his lip, that mole,
On the beloved’s rosy face
Are like a mystery wrapped up inside a shawl,
All cloaked in grace.
Why does the owner of that pretty face
With all those suitors meet?
The forest deer itself will not find calm
When dogs bark at its feet.
My limbs they ache and hurt,
Wounded I lie just like a broken flute
The reason why I ever cry, and weep,
And howl till I am mute.
Abdul Hamid, that lovely boy to win,
Cry your heart out my pet.
Seek in an ocean for that gem to find,
Not in some rivulet.
Et, une version française au pied levé, très insatisfaisante, pour ceux qui ne liraient pas l'anglais :